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Henri Estienne

Publié le 16/05/2020

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« Henri Estienne (1531-1598) Un grand serviteur de l'humanisme.

D'une célèbre famille d'imprimeurs, Henri Estienne, né à Paris en 1531, apprend,dès son plus jeune âge, le grec dont il loue la douceur et l'harmonie.

A 13 ans, il aide son père à éditer Denysd'Halicarnasse; il connaît également le latin — il annote Horace à l'âge de 20 ans —, l'arithmétique, la géométrie etl'astrologie judiciaire, alors à la mode.

Doté d'un esprit vif et d'un goût délicat, il excelle à traduire les textes anciensqu'il recherche dans toute l'Europe avant d'en donner, dans une impression impeccable, des éditions érudites,précédées de savantes préfaces et accompagnées de notes éclairantes et judicieuses.

Ce pèlerinage aux sources leconduit d'abord en Italie dès 1547: il visite les bibliothèques de Florence, Rome, Naples, Venise, collationne lesmanuscrits, apprend l'italien.

Il passe ensuite en Angleterre et aux Pays-Bas où il apprend l'espagnol.

En 1551, ilaccompagne son père à Genève, en revient en 1554 et, reprenant le privilège octroyé par le roi à son père, sollicitede la Sorbonne l'établissement d'une imprimerie.

Il repart pour Naples, Venise, soutenu dans ses dépensesconsidérables par Ulrich Fugger de la célèbre famille de banquiers d'Augsbourg.

Son goût pour la littérature grecquene se dément pas.

En 1572, après douze ans de soins et de recherches, il publie le Thésaurus graecae linguae, misen chantier par son père, et des éditions critiques.

Il traduit en latin des tragédies choisies d'Eschyle, Sophocle etEuripide, des sentences des comiques grecs, un choix d'épigrammes qui plaisent à son esprit mordant.

En mêmetemps, il reste fidèle à «l'honneur du nom français»: il condamne l'emploi abusif des latinismes et hellénismes, publie,en 1578, ses Dialogues du nouveau langage français italianisé et, en 1579, sa Précellence du langage français qui luivaut la faveur du roi Henri III.

Mais le retour en force des Guise le chasse de Paris et de la cour.Il est aussi un réformé fidèle à Genève où le testament de son père a établi l'atelier familial, malgré la sévérité de lacensure officielle.

En 1566, dans Y Apologie pour Hérodote, il fait une violente satire de l'Eglise romaine; sous lamarque de l'olivier qu'il a choisi comme emblème, il publie, dans les deux ateliers de Genève et de Paris, plus de 180ouvrages, expression vivante de l'humanisme et de ses valeurs permanentes à une époque où le bruit des armes etles jeux de la politique laissent peu de place à l'amour de l'Antiquité, source de la Renaissance.

Il meurt à Lyon en1598, pénétré de l'amour «des belles lettres», ayant erré toute sa vie à la recherche de manuscrits.. »

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