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Heinrich Barth

Publié le 16/05/2020

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« Heinrich Barth 1821-1865 Durant les cinquante années qui suivirent le voya­ ge de pionnier effectué par René Caillié, toute une série d'explorateurs essayèrent de traverser le Sa­ hara pour atteindre les villes situées au sud de ce désert.

La plupart d'entre eux ne sont jamais reve­ nus.

Des quelque deux cents qui partirent , cent soixante-cinq succombèrent à la maladie ou fu­ rent tués par les Touaregs, nomades musulmans fanatiques qui assaillaient les explorateurs pour la simple raison qu'ils étaient chrétien s.

Dans d'au­ tres cas, les explorateurs étaient assassinés parce que les riches marchands arabes craignaient de perdre leur monopole sur les routes caravanières du désert si les Européens commençaient à y com ­ mercer.

Les Européens étaient, en effet, fort intéressé s par le commerce avec cette partie de l'Afrique .

Néan­ moins, on souhaitait également en Europe savoir ce qu'il en était exactement de la traite des Noirs.

L'Anglais James Richardson fut chargé par une association biblique britannique d'enquêter sur la question.

En août 1845, il quittait Tripoli.

En n'essayant jamais de dissimuler qu'il était chré­ tien, il fit route vers le sud-ouest jusqu'à l'oasis de Ghudamis et parcourut ensuite plus de 650 kilo­ mètres vers le sud pour atteindre Ghat, où il fut accueilli chaleureusement par le sultan local, qui lui remit des présents pour la reine Victoria.

Lors­ que Richardson eut réuni suffisamment d'infor­ mations sur la traite des Noirs, il entreprit le voya­ ge du retour vers la Méditerranée.

La portée de son expédition restait limitée et il ne s'était enfon­ cé que de 1 lOO kilomètres dans le Sahara.

Les ré- 204 A droite : Tel était l'aspect des Touaregs de Gath.

Il s'agit d'un dessin de George Lyon datant de 1821 .

Ces farouches guerriers rendaient le Sahara peu sûr.

Ils en voulaient particulièrement aux chrétien s et constituaient le plu s grand des dangers rencontrés par les voyageurs de Tombouctou.

Ci-dessous : C'est ainsi que les né­ griers arabes emmenaient leurs captures vers les marchés d'escla­ ves .

A droite, on voit une mère mourante avec son enfant.

Les vautours tournoient déjà au-des­ sus de leurs proies .

cits qu'il rapporta de son voyage suscitèrent un grand étonnement à Londres.

En particulier, on s'indigna beaucoup en Grande-Bretagne de la cruauté dont faisaient preuve les négriers.

Quelques années plus tard, le gouvernement bri­ tannique désigna Richardson pour prendre la tête d'une expédition, dont la mission consistait à dé­ couvrir la grande route caravanière qui conduisait de Tripoli aux régions habitées au sud, en traver­ sant le Sahara.

Richardson ne voulait dans son groupe que des personnes possédant des connaissances scientifi­ ques.

Les romantiques de naguère l'inspiraient peu.

L'ambassadeur de Prusse à Londres proposa Heinrich Barth.

Ce jeune allemand avait acquis une certaine expérience durant des expéditions en Afrique du Nord.

Il avait rallié Rabat au Maroc, en parcourant toute la côte septentrionale de l'Afrique jusqu'à Alexandrie.

Barth avait étudié l'archéologie, la géographie, l'histoire et le droit à l'Université de Berlin, et il avait également séjourné à Londres pour y ap­ prendre la langue arabe.

Barth paraissant le com­ pagnon de voyage idéal, Richardson lui demanda de bien vouloir participer au voyage, offre que Barth se fit un plaisir d'accepter.

Au cours de ses voyages en Afrique du Nord, il avait souvent jeté un regard plein de convoitise sur les territoires in­ connus ou peu connus de l'intérieur.

A Tunis, il avait eu l'occasion de parler à un esclave haoussa originaire de la grande ville de Kano (Nigeria mo­ derne).

Voyant à quel point Barth se montrait in­ téressé par sa ville natale, cet esclave lui dit alors: "Si Dieu le veut, vous arriverez à Kano.". »

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