Haïti (2003-2004): La chute du président Aristide
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Haïti (2003-2004): La chute du président Aristide. Ce document contient 701 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Haïti 2003-2004
La chute du président Aristide
Le pays s’est trouvé occupé par des troupes étrangères après le renversement du
président Jean-Bertrand Aristide, le 29 février 2004, à la suite de la prise des
villes du Nord par une centaine de rebelles qui menaçaient d’attaquer la
capitale.
Les États-Unis ont refusé de fournir une aide militaire pour affronter
les insurgés, mais ont accepté la demande du président de faciliter son départ
précipité.
Une fois hors du pays (République centrafricaine), celui-ci a
prétendu avoir été «kidnappé».
Il a ensuite été accueilli par la Jamaïque, dont
il est parti, fin mai 2004, pour l'Afrique du Sud.
Ses opposants ont choisi Gérard Latortue, économiste retraité de l’ONU, comme
Premier ministre placé sous l’autorité d’un président «symbolique», Boniface
Alexandre, pour redresser le pays et organiser des élections générales en 2005.
Certains des vainqueurs ont réclamé le rétablissement de l’armée, dissoute par
l’ancien président.
Malgré des règlements de comptes meurtriers contre les
partisans de J.-B.
Aristide, son mouvement politique (Lavalas) est resté actif.
Les pays du groupement régional Caricom (Communauté des Caraïbes), qui ont
accusé Washington d’avoir écarté sa médiation durant la crise, ont refusé de
reconnaître le nouveau régime.
Ce bouleversement, survenu deux mois après la célébration du bicentenaire de
l’indépendance, était le résultat d’une longue impasse entre le président et une
opposition intransigeante, qui s’est durcie à la mi-2003 avec de multiples
manifestations contre le régime, lui-même miné par les démissions.
Ce dernier a
riposté violemment avec des gangs à sa solde (les «chimères»).
Les 1 900 soldats
américains, 900 français, 500 canadiens et 300 chiliens ont cédé la place, en
juin 2004, à une force onusienne qui devrait atteindre le chiffre de plus de 8
000 militaires et policiers.
Mais des rebelles contrôlaient toujours certaines
régions.
Les turbulences politiques n’ont pas aidé l’économie, déjà très peu développée
et basée sur les industries d’assemblage offshore, l’agriculture (café) et un
énorme secteur informel dû à l’extrême pauvreté des habitants.
L’aide
internationale, gelée à cause des dysfonctionnements et de la corruption du
régime Aristide, a repris mais à un rythme lent en l’absence d'institutions
fiables.
En mai 2004, des pluies torrentielles ont entraîné la mort de plus de 2
000 personnes dans le sud du pays..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Seychelles (2003-2004): Le «dauphin» du président aux commandes
- Zambie (2003-2004): Âpres batailles politiques
- Wallis et Futuna (2003-2004)
- Trinidad et Tobago (2003-2004) Violences et corruption
- Taïwan (2003-2004): Le «statu quo» malgré les élections