Haïti (1994-1995)
Publié le 15/09/2020
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Haïti 1994-1995
Le 19 septembre 1994, des troupes américaines (dont l'effectif atteindra 21 000
hommes) ont débarqué en Haïti afin d'assurer le retour du père Jean-Bertrand
Aristide, président démocratiquement élu en décembre 1990 et renversé en
septembre 1991 par l'armée.
Ce dernier, quittant son exil américain, a regagné
triomphalement son pays, le 15 octobre, deux jours après le départ du dictateur
Raoul Cédras.
En avril 1994, sous la pression des hommes politiques américains noirs et
libéraux et après la fuite vers les États-Unis de boat people haïtiens victimes
de la pauvreté et de la répression, le président américain Bill Clinton avait,
en effet, abandonné sa politique hésitante sur Haïti pour prendre clairement
position en faveur du retour du président Aristide, en n'écartant pas
l'éventualité d'un débarquement.
Suite à la généralisation de l'embargo contre
Haïti et l'interruption de toute liaison aérienne, l'ONU a autorisé fin juillet
le renversement du régime militaire par "tous les moyens nécessaires".
La fuite de 16 000 boat people en juillet et l'assassinat d'un proche de J.-B.
Aristide, le père Jean-Marie Vincent, le 28 août, auraient été des facteurs
décisifs dans la décision américaine.
Cependant, pour éviter des victimes dans
les rangs de l'armée des États-Unis, que l'opinion publique, hostile à
l'opération, aurait certainement mal acceptées, B.
Clinton a autorisé l'ancien
président Jimmy Carter (1977-1981) à négocier au préalable le départ des
généraux putschistes.
Accueillis avec enthousiasme par la population, les
Américains ont rapidement démantelé l'armée, même s'il leur a été reproché de ne
pas avoir désarmé systématiquement les nombreux civils armés.
Une police intérimaire de 4 000 hommes a été mise sur pied, encadrée par 1 100
conseillers étrangers.
En même temps, a été engagée la constitution d'une police
permanente (4 000 hommes), devant être en place au moment de la passation de
pouvoir de J.-B.
Aristide à son successeur - il ne peut, en effet, briguer un
second mandat - à l'échéance de son mandat, en février 1996.
Le président s'est
prononcé, en avril 1995, pour la suppression définitive de l'armée, qu'il a
qualifiée de "cancer", mais il a accepté l'offre de Washington de porter à 7 000
hommes les effectifs de la nouvelle force de police, la disparition des forces
de l'ordre anciennes ayant entraîné une insécurité et une criminalité
inquiétantes.
Une personnalité de l'extrême droite, Mireille Durocher Bertin, a
ainsi été assassinée le 28 mars 1995.
Le système judiciaire ne fonctionnant pas,
la population s'est vengée en lynchant des dizaines de petits voleurs et de
zenglendos (malfaiteurs).
La condition du peuple le plus pauvre du continent n'a pas changé.
Les pays
développés se sont engagés à fournir 1,1 milliard de dollars, mais la lenteur du
déblocage de ces aides a exaspéré les intéressés.
Les prix sont restés élevés et
l'approvisionnement en électricité aléatoire.
Face aux carences de l'État, le
Premier ministre Smarck Michel, nommé par J.-B.
Aristide, a promis une vague de
privatisations.
20 000 boat people de la base américaine de Guantánamo (à Cuba)
ont été rapatriés.
Les forces américaines ont cédé la place, le 31 mars 1995, à des troupes de
l'ONU (6 000 soldats et 900 policiers).
Le tiers d'entre eux étaient cependant.
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