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Guy de Chauliac

Publié le 16/05/2020

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« Guy de Chauliacvers 1300-1368 Guy de Chauliac est né au hameau de Chauliac à une date qui reste indéterminée mais qui, selon Malgaigne,appartient aux dernières années du XIIIe siècle. Son véritable nom était Guigo (de Chaulhaco).

Guigo est le seul nom qui figure dans toutes les pièces papales oucanoniques ; des historiens de l'époque l'appellent encore Guido ou Grigon.

On en arrive à se demander si lefondateur de la chirurgie didactique, l'écrivain de cette Oeuvre maîtresse La Grande Chirurgie, n'avait pas été, àjuste titre, désigné par ses contemporains comme le guide, la source qui abreuve tous les étudiants avides des'instruire dans la "practique en cyrurgie". Chauliac est un petit chef-lieu du diocèse de Mende qui s'étage à 1050 mètres d'altitude, sur le plateau du montMorgerine, dans le Gévaudan, au milieu des collines et des vallons. Dans cette rude et pauvre contrée, inspiré par le ciel, Guido fut d'abord valet de ferme, mais il était déjà prophèteen son pays, ou comme le dit A.

Karr, "Paysan illustre", car il soignait avec bonheur les malades.

"Il faut que tu soisastrologue", écrira-t-il lui-même plus tard. Un jour, comme dans les contes de fées, la fortune lui sourit.

Au cours d'une chasse, la nièce d'un seigneur du paystomba de cheval et se fractura la jambe ; malgré tous les soins, elle ne pouvait guérir.

On manda la sorcière qui fitcette réponse magique : "La malade sera guérie par un manant." Le manant, Guido, fut amené au château et aprèsdeux jours, le cal était si solide que la haulte dame allait se prosterner aux pieds de la Sainte Vierge. Telle est la belle légende.

La châtelaine appartenait à la famille des seigneurs de la baronnie de MercOeur, dite dansle nobiliaire d'Auvergne, antique, puissante et illustre famille, l'égale en ancienneté et en noblesse des premièresmaisons du royaume et durant toute sa vie, Guido resta toujours l'obligé des seigneurs de MercOeur. Après la soudure magique, le jeune rebouteux, totalement illettré, fut confié à l'Eglise qui l'instruisit et le fit clerc.Nanti de ce titre indispensable à l'époque, Guido sortit de l'ombre de la cathédrale et devint apprenti auprès d'unmédecin, mais une fois de plus, l'historien ne peut fixer ses traces.

Toulouse ou Montpellier ? On ne sait.

Guido eutdes maîtres dans ces deux villes.

"Mon Maistre Raimond" à Montpellier ; "Mon Maistre de Tholose" à Toulouse, lit-ondans son Oeuvre. Puis, ce fut le départ pour l'école de Bologne en haute Italie, la rivale de Montpellier, où il apprit l'anatomie auprèsde "Maistre Bertruce" qui, situant le corps mort sur un banc, en faisait quatre leçons : les membres nutritifs ; lesmembres spirituels ; les membres animaux ; les "extrémitez" ; et la chirurgie auprès des maîtres renommés del'époque, notamment le "maestro Alberto". Guido part ensuite à Paris ; il y reste peu de temps mais il noue des relations solides avec les maîtres de l'Universitéet il les citera souvent dans ses écrits. Après ces longues études, Guy de Chauliac acquiert ses titres.

Certains auteurs soutiennent que Guido futsimplement un mège, un barbier.

Mège, passe encore, c'était le mot qui désignait le médecin ; barbier, non, c'esttrop diminuer l'homme.

La discussion est toujours ouverte par suite de l'incertitude des textes.

En réalité, et il fautle croire, car c'était un modeste, Guy de Chauliac cite lui-même ses titres : "Et moy, chirurgien et maistre enmédecine, des frontières d'Auvergne, diocèse de Mende" ; et ces titres étaient tels qu'ils allaient fixer la suite de sacarrière. A cette époque, sans doute vers 1325, il avait vingt-cinq ans ; le manant avait fait du chemin.

Sa famille étaitvenue habiter Lyon.

Il s'établit dans cette ville.

Il fait partie du chapitre de Saint-Just mais il voyage car "pendantlongtemps ay opéré en de nombreuses régions".

Il allait de ville en ville, à pied ou à cheval, et pratiquait la chirurgie.C'était sans doute, à cette époque où les maîtres étaient rares, le grand consultant de la vallée du Rhône. Or, en 1342, un moine, bénédictin de l'abbaye de la Chaise-Dieu, qui, selon Pétrarque, avait subi l'opération dutrépan, fut élu pape, sous le nom de Clément VI.

Guido devient médecin du pape en Avignon.

La peste ravage laville en 1348 ; non seulement Guy la combat avec dévouement mais il affirme qu'elle est contagieuse.

Ellecommença au mois de janvier et dura sept mois ; elle frappa durement ; cent vingt mille victimes, sept cardinaux etsurtout la belle Laure de Noves, la déesse de Pétrarque, qui mourut d'une pneumonie pesteuse, à la première heuredu jour, malgré tous les soins de Guy.

Pétrarque ne pardonna jamais et dans ses "Invectives contre un médecin", ilattaque "un vieil édenté né dans les montagnes". Clément VI meurt en 1352 ; Innocent VI le remplace et l'année suivante, Guy quitte la Cité des Papes, malgré sonélévation à un canonicat de Reims avec prébende, pour retourner à Lyon. En cette ville, il devient prévôt du chapitre de Saint-Just ; les papes se succèdent mais Guy de Chauliac restetoujours le médecin attitré de la papauté.

Il était aussi chanoine de Mende et c'était là sans doute encore unbienfait des seigneurs de MercOeur.. »

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