Gustave COURBET:ROCHERS ET RUISSEAU EN FORÊT.

« Gustave COURBET ROCHERS ET RUISSEAU EN FORÊT Même si certaines de ses toiles sentent le souffre, Courbet est considéré comme un maître à l'égal des grands paysagistes classiques.

Grâce à sa notoriété, il ouvre son propre atelier.

Ses méthodes d'enseignement sont radicales.

Il bouscule ses élèves en leur demandant de se soumettre à quatre principes qui ne sont guère conventionnels: 1.

Ne fais pas ce que je fais.

Il.

Ne fais pas ce que font les autres.

Ill.

Tu ferais ce que fit Raphaël autrefois, tu n'aurais aucune existence: suicide.

.

IV.

Fais ce que tu vois et ce que tu sens, ce que tu voudras.

LE CONTEXTE Dans son atelier plein à croquer, C::ourbet soumet ses élèves à des exercices peo··ortho­ doxes.

C'est ainsi que, au lieu de leur foire peindre classiquement des nus ou des fleurs , il les oblige à dessiner une chèvre ou un bœuf attaché à un poteau.

Il les engage aussi à travailler avec leur imagination.

« Un jour, raconte Marc Eider, il exécuta devant ses élèves une étude du Petit Poney écossais, peint dans la pâte, directement, du premier coup, sur une toile bien épaisse, bien prépa­ rée ».Malheureusement, ou bout de quelques semaines, l'assiduité se fait rare.

Seuls restent quelques obstinés surdoués, comme Fontin-Latour ou Lansyer.

Cette Étude de châtaigniers datant de 1875 r;>rouve à quel point les préoccupations de Courbet rejoignaient celles des Impressionnistes.

Gustave COURBET 1819-1877 • Rochers et ruisseau en forêt • Huile sur toile 41 cm x 33 cm • Signé en bas, à droite, i. »