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Gustave COURBET:OPHÉLIE, LA FIANCÉE DE LA MORT.

Publié le 17/05/2020

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« Gustave COURBET OPHÉLIE, LA FIANCÉE DE LA MORT Œuvre de jeunesse de Courbet, qui allait s'imposer et faire scandale par ses sujets réalistes, cette toile évoque un personnage qu'on retrouvera plus tard dans les tableaux d'Odilon Redon.

Courbet, né en Franche-Comté, dans le villa­ ge d'Ornans, que nombre de ses tableaux ont rendu célèbre, arrive à Paris à l'automne 1839.

Il écrit à son père qu'il mène une exis­ tence« aussi tranquille qu'à Besançon», où il était auparavant en pension.

Mais il ressent fortement le mal du pays et quitte souvent Paris pour retourner à Ornans.

En 1 842, le peintre habite 28, rue de Buci, dans le 6" arrondissement.

LE SUJET Courbet a pris comme sujet le personnage d'Ophélie, qui figure dans la célèbre pièce de Shakespeare Ham/et.

Ophélie, prise entre la jalousie de son frère el l'altitude incompré­ hensible de Hamlet, qui la traite avec cruauté alors qu'il l'aime, devient folle et se noie.

C'est la raison pour laquelle Courbet a inti­ tulé cette toile La Fiancée de la mort.

Peindre un visage aux yeux fermés est un exercice particulièrement difficile.

Odilon Redon saura s'inspirer du travail de Courbet.

Gustave COURBET 1819-1877 • Ophélie, lafwncé e de la mort • Huile sur panneau 34,4cm x 29cm • Signé en ba s, à gauche, «G.

Courbet» • Peint en 1842 • Localisation : collection particulière • Exposition: Winterthur, 1942 L'ŒUVRE Courbet a repris un thème romantique, lui qui admirait tant Victor Hugo et George Sand.

Dans cette composition trontale, où la tête est représentée de trois quarts par rapport au corps, Ophélie ferme les yeux.

Le visage et le cou sont pâles, avec un éclairage particulier sur le front, même si la joue que l'on aperçoit est soulignée de rose.

Une masse de cheveux roux, sur lesquels sont posées des fleurs, cou­ ronne le visage.

Un bleu violent souligne le fond du tableau.

L'HISTOIRE Cette toile appartenait à juliette Courbet, la plus jeune soeur du peintre, de douze ans sa cadette, dont il avait fait son unique héritière, au détriment de son autre soeur, Zoé.

juliette vouait à son frère un véritable culte, el celui-ci a exécuté d'elle un grand nombre de por­ traits.

Le tableau fut légué par juliette à Mme de T aste et Mme Lapierre en 1907, et figura dons les galeries parisiennes de Durand-Rue! et de Bernheimjeune, avant d'être acheté par un collectionneur privé de Winterthur [Suisse] en 1942, puis revendu.

En novembre 1992, il a trouvé preneur à Paris dans une vente publique pour 300000FF (55000dollars].

LA COTE La cote des huile s sur toile de Courbet est trè s variable, puisque les prix de vente varient de 50 000 FF (9 000 dollars) à la somme considérable de 8 millions de francs françai s (1,4 million de dollars).

Pour une lithog raphie, il faut compter environ 3 500 F F ( 635 dollars).. »

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