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Gustave COURBET:LE BRACONNIER.

Publié le 17/05/2020

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« Gustave COURBET LE BRACONNIER Profitant d'un hiver particulièrement rigoureux, Courbet se lance dans une série de paysages figés par le froid.

Son œil va au-delà des apparences: «Regardez l'ombre de la neige, comme elle est bleue!», disait-il.

Avant que les impressionnistes ne lui donnent ses lettres de noblesse, ce genre de tableau était assez inhabituel.

La première représenta­ tion de paysage enneigé, Le Givre, de Théo­ dore Rousseau, datait de 1846.

C'est au Salon de 1 857 que Courbet présenta sa pre­ mière scène de chasse hivernale, La Biche forcée dans la neige.

Au cours de cet hiver 1 866-1 867, il allait peindre onze toiles, quelques-unes dans la région parisienne, les autres en Franche-Comté, sa région natale.

Ces œuvres, dans lesquelles figuraient des animaux de chasse et des braconniers, étaient très appréciées des amateurs, et, jusqu'à sa mort, Courbet exploitera régulière­ ment le filon.

L'HOMME Voici le portrait qu'a laissé Castagnary de Courbet : « De sa mère il avait reçu en même temps que ses grands yeux bleus et tran­ quilles la bonté, le calme, la douceur, la sociabilité; de son père les qualités supé­ rieures qui décident d'une existence: l'esprit novateur, l'aspiration à la gloire, l'audace dans les entreprises; des deux réunis, il avait la simplicité, la bonne humeur, la probité, l'amour de l'ordre et de l'économie.» LA SITUATION En cet hiver 1 866-1 867, Courbet prépare, en morge de l'Exposition universelle, une exposition qui lui sera entièrement consacrée.

Elle ouvrira ses portes le 29 mai 1867, et il y présentera quelque cent trente toiles.

Dans LA COTE Une huile sur toile de 1863, Portrait du peintre Gustave Hanoteau, s'est vendue 430 000 FF (78 000 dollars) à Paris en 1933.

Pour une lithographie, il faut compter 3500 FF (640 dollars) environ.

Gustave COURBET 1819-1877 • Le Braconnier • Huile sur toile 33 cm x 40,6 cm • Signé et daté en bas, à droite, «G.

Courbet St.

Cloud 67» • Peint en 1867 • Localisation : collection particulière une lettre au collectionneur Bruyas, évoquant la galerie où a lieu l'exposition- galerie bap­ tisée «Pavillon du réalisme» -, il se laisse aller à son enthousiasme: «J'ai fait construi­ re une cathédrale dans le plus bel endroit qui soit en Europe, au pont de l'Alma, avec des horizons sans bornes, au bord de la Seine et en plein Paris ! Et je stupéfie le monde entier.» En fait, le résultat est plus contrasté.

Il y aura peu de visiteurs et les caricaturistes s'en don­ neront à cœur joie contre cette peinture qu'ils ne comprennent pas.

Mais les professionnels seront au rendez-vous.

Courbet voit les chi~res des ventes augmenter.

Il triomphe en Allemagne et en Belgique, alors qu'en France on lui propose la Légion d'honneur ...

qu'il refuse.

« Je suis l'homme le plus célèbre de Paris», écrit-il à sa mère.

L'Hallali du cerf.

Grâce à ce genre de toile, Courbet avait droit aux félicitations des critiques les plus officiels.

On en oubliait presque ses opinions révolutionnaires.. »

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