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Gustave COURBET:LA RENCONTRE, OU BONJOUR.

Publié le 17/05/2020

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« Gustave COURBET LA RENCONTRE, OU BONJOUR M.

Broyas, un riche amateur d'art, invite Courbet pour un seJOUr à Montpellier.

Il l'attend à la descente de la diligence.

Une peinture immortalise cette rencontre.

S'agit-il vraiment du même événement? Dons la compagne écrasée de soleil, la dili­ gence fuit sur l'horizon poudreux.

A sa des­ cente du train, l'artiste l'a vait prise pour se rendre dans l'arrière-pays, où se trouvait la propriété de M.

Bruyos.

L'ŒUVRE Sur le plateau, là où la route décrit un coude, Courbet est descendu : le maître et son servi­ teur sont là, qui l' attendent.

Pour Bruyas , qui avait tant désiré cel instant, ces premières secondes sont vraiment angoissantes on le comprend d'emblée au geste machinal de bienvenue, à son regard qui n'ose croiser celui du voyageur.

Derrière la raideur de l'attitude, Courbet a su deviner le petit drame intérieur qui se joue.

Ceci démontre , s' il en était besoin, à quel degré de subtilité peul atteindre ce très grand peintre.

Gauguin a repris à son compte le tableau pour nous offrir ...

Boni our M.

Gauguin Gustave COURBET 1819-1877 • La Rencontre, ou Bonjour • Huile sur toile 129 cm x 149 cm • Signé et daté en bas, à gauche, « G.

Courbet» • Peint en 1854 • Localisation: Montpellier, musée Fabre • Expositions : Paris, Exposition universelle de 1855; 1977-1978 LA CRITIQUE Les critiques ont souvent mis en avant le nar­ cissisme de Courbet , non sons raison ! Lorsque La Rencontre fut exposée, en 1855, le peintre écrivit à Bruyas: «Votre tableau La Rencontre fait un effet extraordinaire.

Dans Paris, on le nomme Boniour, M.

Courbet, et les gardiens sont déjà occupés à conduire les étrangers devant mes tableaux.» Il fout dire que Courbet avait fait construire un bâtiment pour abriter ses œuvres , car le Salon ne lui suffisait pas! Le romancier Edmond About n'a pas manqué d'épingler cel artiste qui ne dou­ tait jamais de lui : «Ni le maître ni le valet ne dessinent leur ombre sur le sol; il n'y a d'ombre gue pour M.

Courbet: lui seul peut arrêter les rayons du soleil.» L'HISTOIRE Avant Lo Rencontre, Brugas avait déjà acheté plusieurs tableaux à Courbet.

Dans sa solitu­ de maladive , il trouva des accents passion­ nés pour faire venir le peintre.

Aussi, dans Boniour, M.

Courbet, ne s'agissait-il pas d'immortaliser la rencontre de deux individus , mais celle de leurs idéaux.

Des idéau x romantiques, puisque, pour Courbet, ils consacraient la supériorité de l'art sur la vie.

LA COTE Les grands formats de Courbet sont tous dans des musées.

Et quand, par hasard, un paysage authentique (il y a beaucoup de faux Courbet!) passe en vente, il est sûr d'atteindre 1 million de francs!. »

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