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Gustave COURBET:LA MER ORAGEUSE.

Publié le 17/05/2020

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« Gustave COURBET LA MER ORAGEUSE Quand on citait devant lui le nom de Courbet, Cézanne soulevait son chapeau.

« C'est un bâtisseur, disait-il, un rude gâcheur de plâtre.

Un broyeur de tons, un raffiné et un fignoleur.

» Pendant l'été 1 869, Courbet séjourne à Étre­ tat dans une maison habitée auparavant par le peintre Le Poittevin.

Il ep profite pour pein­ dre sa célèbre Falaise d'Etretat après l'orage et une série de marines qui révèle une tout aussi grande virtuosité.

Un jour, il reçoit la visite de Guy de Maupas ­ sant, et l'écrivain évoque ce souvenir en détail : « Dans une grande pièce nue, un gros hom­ me graisseux et sale collait avec un couteau de cuisine des plaques de couleur blanche sur une grande toile nue.

De temps en temps il allait appuyer son visage à la vitre et regar ­ dait la tempête.

La mer venait si près qu'elle semblait battre la maison enveloppée d'écume et de bruit.

L' eau salée frappait les carreaux comme une grêle et ruisselait sur les murs.

Sur la cheminée une bouteille de cidre à côté d'un verre à moitié plein.

De temps en temps , Courbet allait en boire quelques gouttes, puis il revenait à son œuvre.

Or , cette œuvre devint La Vague et fit quelque bruit dans le monde» , écrit-il.

L'ŒUVRE Cette Mer orageuse est une des œuvres les plus lyriques e t les plus tourmentées de Cour­ bet.

Sous l'œil du peintre, les vagues, traitées en touches vert-de-gris, se transforment en énormes mass es d'eau prêtes à s'écraser sur la plage déserte.

Leurs crêtes blanches souli­ gnent encore leur taille impressionnante.

Au premier plan, deux barques de pêche en bois paraissen t bien frêles face à la mer démon tée.

Sur la droite, près de l'horizon, un voilie r minuscu le qui se débat contre les élé m e nts déch aîné s attire le regard.

Cette œuvre laisse transparaître à la fois la crainte et l'admi ratio n LA COTE Il faut compter entre 68 000 FF (12500 dollars) et 430000 FF (80000 dollars) pour les rares huiles de Courbet qui passent dans les ventes publiques.

Gustave COURBET 1819-1877 .Ltl Mn Dlfi6•11U, ou lA v.,_ • Huile sur toile 117 cm x 168 an • Slgû et daté en bas, à puebe, ~ 70 Gustave Courbet • • Peint en 1869 • Localisation: Paris, musée du Louvre • Expositions: Paris, 1870, 1878, 1881, 1977-1978; Zurich, 1935-1936; Besançon, 1951; Lyon, 1954; Tokyo, Kyoto, 1961-1961; Lisbonne, 1965; Montréal, 1967 que ressent le peintre face à ce spectacle grandiose.

Le ciel, qui occupe la moi tié de la toile, est tout aussi menaçant.

Les énormes nuages sont rendus dans des tons gris-bruns qui laisse nt transparaître sur la gauche un coin de ciel bleu.

LA CRITIQUE Cézanne a été un des plus fervents admira­ teurs de Courbet.

«Vous savez le mot de Decamps, disai t-il : ucourbet est un malin.

Il fait de la peinture grossière , mais il met le fin par -dessus ." Et moi , je dis que c'est la force, le génie , qu'il mettait par dessous.

» Une vague ~inte «en gros plan».

En quelques touches, Courbet révolutionne l'art réaliste et conventionnel des marines.. »

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