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Gustav Klimt1862-1918Peintre autrichien.

Publié le 22/05/2020

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« Gustav Klimt 1862-1918 Peintre autrichien.

Élève de Ferdinand Laufberger à la Kunstgewerbeschule de Vienne (1876-1883), il paraissait destiné à une carrière dans la tradition historiciste de Hans Makart.

Il se dégage vers 1890 des modèles académiques pour affirmer une manière plus personnelle, reposant sur le recours à l'allégorie, à la stylisation de l'ornement, sans jamais se départir du rendu précis des visages et des mains.

Apparu dans les pendentifs du Kunsthistorisches Museum, ce style se développe à travers une série de tableaux destinés à une clientèle privée et dans lesquels il intègre des éléments japonisants.

Il est chargé en 1893 d'une commande de trois peintures ( la Philosophie, la Médecine, la Jurisprudence ) pour le plafond de l'Aula Magna de l'Université.

Leur exécution, poursuivie jusqu'en 1907, se heurte à de vives réactions, suscitées par leur érotisme et leurs références métaphysiques et littéraires.

Qu'il s'inspire d'exemples aussi divers que l'art de Ravenne, les estampes japonaises ou le symbolisme de Khnopff, son originalité, son approche de la ligne et des éléments décoratifs en font alors l'artiste le plus représentatif de l'Art nouveau viennois. En 1897, il est à la tête d'un mouvement de révolte qui l'amène à se séparer du Kunstlerhaus pour fonder la Sécession dont il sera le président.

Il publie de nombreux dessins et motifs décoratifs dans la revue Ver Sacrum et poursuit ses recherches sur la composition murale avec la Frise Beethoven pour l'exposition Max Klinger dans le bâtiment de la Sécession (1902) et avec l'ensemble de mosaïques pour la salle à manger du palais Stoclet à Bruxelles (1910).

Là, dans l'affirmation de la surface, la multiplication des éléments ornementaux des fonds, l'utilisation de l'or, il manifeste toute sa maîtrise.

Ses tableaux de l'époque, qu'il s'agisse de compositions allégoriques ( Danaé , 1907-1908, Judith II, 1909) ou de portraits ( Adèle Bloch-Bauer , 1907, Élisabeth Bachofen-Echt , 1914), sont tous consacrés au thème de la femme.

Par le foisonnement coloré du décor qui contraste avec un certain hiératisme des attitudes, par le recours au décentrement qui distingue absolument ces figures du type de l'icône, Klimt donne à ce thème — le plus rebattu de l'époque — une scandaleuse et originale dimension.

Avec Poisson d'or (dont le ministère essaya d'empêcher la présentation à une exposition d'art autrichien en Allemagne), avec l'Espoir (1907-1908) et sa femme enceinte nue, la provocation n'empêche ni la splendeur chromatique ni l'élégance de l'arabesque.

Parallèlement, Klimt peint des paysages, beaucoup plus apaisés, souvent de format carré, dont les premiers sont proches du néo-impressionnisme, mais qui évoluent ensuite vers une sorte d'abstraction décorative. Par sa façon de représenter l'amour et la révolte, par son énergie créatrice et son courage qui le rapprochent de son ami Gustav Mahler, Klimt est l'une des plus hautes figures de ce qu'il est convenu d'appeler l'Art nouveau.. »

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