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Mahler Gustav

Publié le 30/08/2020

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MAHLER Gustav. Musicien autrichien. Né à Kalischt (actuellement en Tchécoslovaquie), le 7 juillet 1860, mort le 18 mai 1911 à Vienne. Second de douze enfants d’une pauvre famille juive, le jeune Mahler fit ses études primaires à Jihlava, puis se rendit à Vienne et y entra au Conservatoire (1875-1878). Il y eut comme professeurs Epstein, Fuchs et Krenn et y rencontra Anton Brückner qui fît sur lui une grande impression. En 1880, il acheva son premier ouvrage, Complainte, pour orchestre, soprano, contralto, ténor et chœurs, sur un texte tiré des frères Grimm. Nommé chef d’orchestre, d’abord à Hall (1880), puis à Ljubljana et à Olmutz en 1883, il retourna à Vienne comme chef des chœurs au Karl-theater. Il avait achevé, pendant ce temps, les quatorze Mélodies et chants de jeunesse [Lieder und Gesange aus der Jugendzeit, 1882], pour chant et piano, premiers éléments de l’anthologie poétique Le Cor merveilleux de l’enfant . A Cassel, où il devint chef d’orchestre à la fin de 1883, Mahler composa les quatre Chants d’un compagnon errant, pour chant et orchestre, sur un texte personnel, œuvre de caractère autobiographique dans laquelle une fraîcheur de ballade populaire se joint à la dramatique intensité de certains élans, dans une atmosphère de mélancolie douce et résignée. Il se rend ensuite à Prague, puis avec Nikisch, à Leipzig, et réussit enfin à obtenir sa nomination à la direction d’un théâtre, en 1888, à Budapest. Cette année est aussi celle des douze mélodies du Cor merveilleux pour chant et orchestre (ou piano), dans lesquelles le caractère de ballade populaire est encore plus accusé que dans le cycle de 1883, et de la première Symphonie en ré majeur — Symphonies. De 1891 à 1897 Mahler est premier chef d’orchestre au Théâtre Municipal de Hambourg : ce furent ses années les plus tranquilles et les plus heureuses. En 1894, il termine la Deuxième symphonie en do mineur, pour orchestre, soprano, contralto et chœurs (textes extraits du Cor merveilleux et de Klopstock); en 1895, il donne la Troisième symphonie en ré mineur, pour orchestre, contralto et chœurs de femmes et d’enfants, écrite sur des textes tirés également du Cor merveilleux, et de Nietzsche. Grâce, dans une certaine mesure, à l’intervention de Brahms qui l’avait beaucoup apprécié comme directeur d’opéra, Mahler, en 1897, fut appelé à Vienne, d’abord en qualité de chef d'orchestre, puis de directeur artistique. Il accomplit une rénovation totale dans la réalisation matérielle, et ses mises en scène sont encore présentes dans les mémoires et données en exemple. Mais la rigidité de sa conduite lui suscita des inimitiés qui l’obligèrent à quitter Vienne en 1907; son empreinte resta pourtant ineffaçable, et la grande tradition de l’Opéra National, encore vivante de nos jours, est née de ces dix années de travail. Mahler n’abandonna pas pour autant la composition. Sa Quatrième symphonie en sol majeur date de 1900; c’est la plus courte et la plus gaie de toutes; l’intensité de l’expression et la tendance naturelle à la déclamation vocale n’étouffent pas la structure de l’œuvre, mais, au contraire, la couronnent dans le finale serein où intervient une voix de soprano. En 1902, le compositeur achève, en dehors des cinq Chants de Rückert deux de ses ouvrages les plus importants, la Cinquième symphonie en do mineur, pour orchestre seul, et les cinq Kindertotenlieder, pour chant et orchestre, également sur des textes de Rückert. On trouve dans le premier, peut-être précisément parce qu’il est volontairement limité aux seuls instruments, la sublimation de cette « nostalgie de la parole chantée » qu’un critique a relevée comme le trait caractéristique de l’écriture orchestrale de Mahler, et dans le second l’expression suprême d’une douleur résignée, mais profonde et indélébile; c’est là la qualité humaine même de Mahler, qu’il chercha toujours à traduire d’une manière universelle. Il vécut, profondément et sincèrement, la crise du romantisme attardé; la technique contrapuntique de la Sixième et de la Septième symphonie (1904 et 1905, pour orchestre seul), le « gigantisme » de la Huitième (1907, pour orchestre, huit voix solistes, double chœur, chœur d’enfants et orgue) ne sont que des tentatives désespérées pour sortir d’une impasse qui, sur le plan intime, se traduisait par le désir impuissant d’un abandon plus extériorisé et la nécessité ressentie de trouver une nouvelle voie harmonique et sonore. Ce conflit s’apaise sur le plan artistique dans la suite pour orchestre, contralto et ténor, Le Lied de la terre (posthume, 1911), sur des textes traduits du chinois par Hans Bethge. La fusion entre les voix et les instruments est parfaite; les voix sont devenues des éléments du canevas harmonique au même titre que les instruments, mais les uns et les autres ont une fonction précise et expressive qui adhère au texte. C’est un cri d’une tension désespérée, qui s’exaspère jusqu’à anticiper sur certaines harmonies propres à l’expressionnisme, pour se recomposer, pour ainsi dire, dans le doux et douloureux sanglot du magnifique Adieu. En 1909, c’est la Neuvième symphonie en ré bémol majeur qui présente une atmosphère analogue. Ces deux œuvres correspondent à trois années d’intense activité professionnelle, exercée surtout aux États-Unis. L’aggravation d’une maladie de cœur oblige Mahler à entrer dans une clinique à Paris d’abord, puis à se retirer à Vienne où il meurt à cinquante et un ans seulement, laissant inachevée une Dixième symphonie. Ses Lettres [Briefe, 1879-1911] furent publiées en 1924 à Berlin par les soins de sa fille.

« Mahler Gustav Compositeur et chef d'orchestre autrichien * 7.7.1860, Kalischt, Bohême + 18.5.1911, Vienne Musicien précoce d'origine juive, Malher est un chef d'orchestre reconnu et célébré au début du siècle.

Mais il faut attendre les années 1960 pour que son oeuvre de compositeur soit reconnue.

Grâce à l'enregistrement de l'intégrale de ses symphonies par Leonard Bernstein, grâce aux écrits de Theodor W.

Adorno et Otto Klemperer sur le compositeur (parus en 1960), et enfin grâce à l'utilisation de l'Adagietto de la Cinquième Symphonie dans le film de Luchino Visconti "Mort à Venise" (1970), la musique de Mahler acquiert une audience internationale.

Marquée par le romantisme, son oeuvre lyrique reste néanmoins tournée vers la modernité.

Ses lieder avec orchestre se basent sur des textes remaniés de Friedrich Rückert ("Kindertotenlieder", 1905), sur des poèmes de sa main ("Lieder eines fahrenden Gesellen", 1883-1885) et sur des extraits du recueil de "Lieder aus des Knaben Wunderhorn" (1892-1898).

Élève d'Anton Bruckner (1824-1896) et admirateur de Wagner, il compose dix symphonies dont la dernière reste inachevée (1884-1910).

Mais suite à la "redécouverte" de Mahler, le musicologue anglais Deryck Cooke l'achève en 1964.

Alternant airs populaires et partitions instrumentales, les compositions de Mahler accordent une large place aux parties vocales (solistes et choeurs).

Chef d'orchestre réputé à la direction de l'Opéra de Vienne (1897-1907), il constitue un remarquable ensemble de solistes vocaux, modernise la régie de l'opéra et offre ainsi à Vienne un véritable âge d'or de la musique classique.

En 1907, il démissionne de son poste à la suite d'une campagne antisémite menée à son encontre, et part aux Etats-Unis où il se fait connaître à l'occasion de plusieurs tournées.. »

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