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Gustav Klimt

Publié le 16/05/2020

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« Peintre autrichien (né en 1862, mort en 1918), un des meilleurs représentants du symbolisme et de l'Art nouveauviennois.

Il fut l'un des membres fondateurs du groupe Vienna Sezession en 1897.

Ses peintures rappellent le styledes mosaïques, comme le "Baiser" (1909) (Musée des beaux-arts, Strasbourg).

Il réalisa de nombreux portraits,dont "Judith I" (1901) (Osterreichische Galerie, à Vienne. En 1897, il fonde et dirige la Sécession de Vienne, qui s'oppose à l'art traditionnel, et propage le Jugendstil enAutriche.

Il est le principal représentant, avec Egon Schiele, de l'avant-garde viennoise du début du siècle.Ses premières oeuvres se réfèrent encore à l'historicisme et à la peinture de salon.

Ce n'est qu'à partir de la fin duXIXe siècle qu'il se tourne vers de grandes compositions décoratives, à l'espace sans profondeur, composées de plansde couleurs limités par des lignes irrégulières, et dont l'agencement préfigure les partis pris du collage et de l'artabstrait.

Il peint des paysages et de nombreux portraits féminins, des figures symboliques et des allégories : il réalisenotamment les allégories de la Philososphie, la Médecine et la Jurisprudence.

Il recherche des effets de matièresprécieuses (émaux, fonds dorés) et déploie un graphisme sinueux.

Il est l'auteur du célèbre Baiser, ainsi que del'Accomplissement, céramique exécutée entre 1906 et 1909 pour le hall du palais Stoclet à Bruxelles. Gustav Klimt 1862-1918 Peintre autrichien.

Élève de Ferdinand Laufberger à la Kunstgewerbeschule de Vienne (1876-1883), il paraissait destiné àune carrière dans la tradition historiciste de Hans Makart.

Il se dégage vers 1890 des modèles académiques pour affirmerune manière plus personnelle, reposant sur le recours à l'allégorie, à la stylisation de l'ornement, sans jamais se départirdu rendu précis des visages et des mains.

Apparu dans les pendentifs du Kunsthistorisches Museum, ce style sedéveloppe à travers une série de tableaux destinés à une clientèle privée et dans lesquels il intègre des élémentsjaponisants.

Il est chargé en 1893 d'une commande de trois peintures (la Philosophie, la Médecine, la Jurisprudence) pourle plafond de l'Aula Magna de l'Université.

Leur exécution, poursuivie jusqu'en 1907, se heurte à de vives réactions,suscitées par leur érotisme et leurs références métaphysiques et littéraires.

Qu'il s'inspire d'exemples aussi divers que l'artde Ravenne, les estampes japonaises ou le symbolisme de Khnopff, son originalité, son approche de la ligne et deséléments décoratifs en font alors l'artiste le plus représentatif de l'Art nouveau viennois.

En 1897, il est à la tête d'unmouvement de révolte qui l'amène à se séparer du Kunstlerhaus pour fonder la Sécession dont il sera le président.

Ilpublie de nombreux dessins et motifs décoratifs dans la revue Ver Sacrum et poursuit ses recherches sur la compositionmurale avec la Frise Beethoven pour l'exposition Max Klinger dans le bâtiment de la Sécession (1902) et avec l'ensemblede mosaïques pour la salle à manger du palais Stoclet à Bruxelles (1910).

Là, dans l'affirmation de la surface, lamultiplication des éléments ornementaux des fonds, l'utilisation de l'or, il manifeste toute sa maîtrise.

Ses tableaux del'époque, qu'il s'agisse de compositions allégoriques (Danaé, 1907-1908, Judith II, 1909) ou de portraits (Adèle Bloch-Bauer, 1907, Élisabeth Bachofen-Echt, 1914), sont tous consacrés au thème de la femme.

Par le foisonnement coloré dudécor qui contraste avec un certain hiératisme des attitudes, par le recours au décentrement qui distingue absolument cesfigures du type de l'icône, Klimt donne à ce thème — le plus rebattu de l'époque — une scandaleuse et originale dimension.Avec Poisson d'or (dont le ministère essaya d'empêcher la présentation à une exposition d'art autrichien en Allemagne),avec l'Espoir (1907-1908) et sa femme enceinte nue, la provocation n'empêche ni la splendeur chromatique ni l'élégancede l'arabesque.

Parallèlement, Klimt peint des paysages, beaucoup plus apaisés, souvent de format carré, dont lespremiers sont proches du néo-impressionnisme, mais qui évoluent ensuite vers une sorte d'abstraction décorative.

Par safaçon de représenter l'amour et la révolte, par son énergie créatrice et son courage qui le rapprochent de son ami GustavMahler, Klimt est l'une des plus hautes figures de ce qu'il est convenu d'appeler l'Art nouveau. Klimt, Gustav (Beaux-Arts)(Vienne, 1862 - 1918) Peintre autrichien.

Fils d'un orfèvre et graveur, et d'une chanteuse lyrique, Gustav Klimt étudie à l'Ecole des Arts et Métiersde Vienne.

En 1897, il fonde la Sécession viennoise : chef de file du groupe, il participe aussi au projet du palais de laSécession, réalisé par l'architecte Joseph Maria Olbrich, et à la rédaction de la revue Ver Sacrum.Chez Klimt, s'allient un goût Art nouveau pour la décoration, avec des réminiscences de la peinture des préraphaélites etde Gustave Moreau, et l'intérêt pour une représentation fortement symbolique.

Dans les fresques décoratives du grandamphithéâtre de l'Université de Vienne, réalisées en 1900-1902, l'artiste utilise des techniques et des matériaux des artsappliqués (l'or, l'argent, les mosaïques) en un ensemble allégorique consacré aux différentes branches du savoir.Avec la frise du palais Stoclet à Bruxelles (1909-1911), le processus de symbolisation par le truchement de l'élémentdécoratif est pleinement achevé.

Les sujets (L'Arbre de la vie, L'Attente, Le Baiser), représentent des personnages dontles visages sont traités avec un réalisme intense, enchâssés dans un décor fait de matières précieuses et brillantes (LeBaiser, 1907-08, Vienne, Österreichische Gal., Judith II, 1909, Venise, Gal.

Nat.

d'Art Moderne).

Arrivé à l'apogée de ce goûtpour le décoratif, Klimt traverse une crise artistique et psychologique profonde, qui entraîne un renouvellement de sonlangage, désormais ouvert essentiellement aux possibilités expressives de la couleur (cf.

Les Trois Âges, 1905, Rome, Gal.Nat.

d'Art Moderne).

Le dynamisme et les contrastes chromatiques de ses nouveaux tableaux (La Vierge, 1913 ; L'Epouse,1917-18) révèlent une nette anticipation des courants expressionnistes et de ses rapports avec les deux plus importantsreprésentants autrichiens de ce mouvement, Egon Schiele et Oskar Kokoschka.

En même temps, Klimt s'oriente vers lapeinture de paysage, qu'il avait abordée dès 1900.

Dans ces tableaux, la figure humaine est exclue, et la visionrapprochée de particules de couleur extrêmement menues et infinies donne l'impression d'une suspension dans un instantde repos hors du temps (cf.

Roses sous les arbres, Paris, Musée d'Orsay).. »

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