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Guinée 1996-1997

Publié le 15/09/2020

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« Guinée 1996-1997 Ébranlé par la tentative de putsch qui a accompagné la mutinerie militaire des 2 et 3 février 1996, le général-président Lansana Conté a d'abord cherché à reprendre le contrôle de l'armée.

Quinze officiers ont été arrêtés dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le parquet de Conakry.

A l'annonce de leur propre inculpation, dix soldats ont assassiné, le 22 mars 1996, le colonel Sény Bangoura, commandant du camp Alpha Yaya, d'où était partie la mutinerie.

La plupart des inculpés ont ensuite été libérés sans être jugés, à l'exception d'un "noyau" d'une dizaine d'officiers, parmi lesquels Kader Doumbouya, chef du Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA), proche de l'ancien dictateur Sékou Touré et l'un des instigateurs de la tentative de coup d'État.

Un mandat d'arrêt a été lancé le 21 avril 1996 contre le commandant Gbago Zoumanigui, lui aussi tenu pour l'un des auteurs de la tentative de putsch.

Cet officier se serait réfugié au Mali, puis en Libye, au Burkina Faso et en Sierra Léone. En quête d'une certaine décrispation, L.

Conté a créé, sans réviser la Constitution, un poste de Premier ministre auquel il a nommé, le 9 juillet 1996, Sidya Touré, ex-directeur de cabinet de l'ancien Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara.

Également chargé de l'Économie, des Finances et du Plan, ce technocrate de cinquante et un ans a dirigé une équipe gouvernementale rénovée et restreinte, marquée par le départ de René Alseny Gomez, ministre de l'Intérieur très redouté. La stratégie s'est révélée payante: auparavant tendues, les relations de la Guinée avec les institutions financières internationales ont connu une embellie. Un plan de développement sur quinze ans a été défini, le 3 décembre 1996, pour que le pays puisse enfin bénéficier de ses nombreuses richesses naturelles (à commencer par l'eau et les minerais).

Un accord pour une seconde "facilité d'ajustement structurel renforcée" a été approuvé le 13 janvier 1997, et une restructuration "exceptionnelle" de la dette publique accordée, le 26 février 1997, par le Club de Paris.

Stratégie trop payante? Un "remaniement technique" du gouvernement a déchargé, le 14 février 1997, le Premier ministre du super-portefeuille de l'Économie, des Finances et du Plan, et confiné S.

Touré à la stricte "coordination" de l'action gouvernementale.. »

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