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Guillaume II

Publié le 02/12/2021

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Empereur allemand et roi de Prusse (15 juin 1888). Né à Berlin, mort à Doorn (1859-1941). Descendant de l'empereur Frédéric III et de l'impératrice Victoria de Grande-Bretagne, Guillaume II tenait de celle-ci une grande ouverture d'esprit, l'amabilité et la sincérité. Le bras gauche plus court dès sa naissance fit naître en lui un net sentiment d'infériorité. Il cachait ce complexe par une exagération de la volonté, une présomption, un manque de tact, un sens de la représentation théâtrale, incompatibles avec les traditions prussiennes, si souvent évoquées par le rappel de la prédestination des Hohenzollern pour la grandeur. Inconstant et travailleur peu systématique, il congédia Bismarck, rival admiré, mais il se révéla incapable de diriger sa propre vie; il régna constitutionnellement, laissant la responsabilité au Reichstag et aux Reichskanzler Caprivi, Hohenlohe, Bülow, Bethmann-Hollweg, Michaelis, Hertling et Max de Bade. A demi Anglais, aimant, haïssant et admirant tout à la fois l'Angleterre comme modèle, il fit appel à Tirpitz pour créer une flotte allemande, méconnaissant l'hostilité que cela faisait naître en Angleterre, ce qui le surprit en 1914. Ses essais de gagner l'amitié anglaise ou de former un blocus continental allemand-russe-français échouèrent par ses inconséquences et son refus de consentir aux sacrifices politiques nécessaires. Orateur-né, mais victime de ses propres outrances verbales, il .n'était un prince guerrier que pour les ignorants, les gens informés connaissant bien son amour de la paix. Lorsque tous les partis manifestèrent leur indignation commune à l'occasion de la. Daily-Telegraph-Affare en 1908, il ne réagit pas. Faisant obstacle au retour de Bülow, il s'avéra plus tard incapable de guider le peuple ou l'armée avant et pendant la première guerre mondiale de 1914-1918. Surpassé dans l'opinion publique comme dans la politique par les chefs de l'armée (Falkenhayn, Hindenburg, Ludendorff), il perdit la partie pour la monarchie allemande par son refus d'abdiquer à temps en 1918 et par sa fuite en Hollande, restant docile aux conseils de Hindenburg, représentant du peuple allemand. Exilé à Doorn, il se consacra à des études scientifiques.

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