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Guillaume FarelL e réformateur de Neuchâtel1489-1565Né en 1489 dans un

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Guillaume Farel Le réformateur de Neuchâtel Né en 1489 dans un village près de Gap, en Dauphiné, de parents catholiques zé­ lés, Guillaume Farel est d'abord destiné au métier des armes; il y renonce pour faire des études et se rend à Paris où, dès 1508, il cherche à assouvir par les humanités et la philosophie sa soif de connaissances et de vérité.

Il rencontre Lefèvre d'Etaples alors au faîte de la renommée; il subit l'influence de son Commentaire sur les épîtres de saint Pau[.

En 15 1 7, il obtient un bénéfi­ ce en sa qualité de maître ès arts.

L'heu­ re est à l'espérance.

«Mon fils, lui dit Lefèvre, Dieu renouvellera le monde et tu en seras le témoin.» Témoin, mais aussi acteur passionné.

La conversion de Farel, contrairement à celles de Luther ou de Calvin, est le fruit d'une longue maturation.

Sa connaissance de l'Ecriture devient plus complète; sa foi, plus ferme; il est forgé pour être un des plus vaillants champions de la Réforme.

Deux épisodes essentiels marquent sa vie: sa rencontre avec Calvin et son sé­ jour en Suisse romande.

La première a lieu au moment où, après les entretiens de Meaux avec Briçonnet, il est chassé de France par les premières persécutions.

Il arrive à Bâle où il ren­ contre Œcolampade; il y soutient ses thèses en février 1524, affrrmant les dogmes fondamentaux de la Réforme.

Il passe à Strasbourg où il rencontre Lefèvre d'Etaples et les réfugiés fran­ çais; il y seconde Bucer et Capiton.

La Suisse romande devient son domaine préféré; en 1536, il attire à Genève Cal­ vin qui cherche également une terre de refuge.

Il participe à la «dispute de Lau- 1489-1565 sanne», au moment où Berne cherche à introduire la Réforme dans le pays de Vaud, récemment acquis sur le duc de Savoie.

Mais, en 1538, la réaction gene­ voise chasse les deux réformateurs.

Calvin part pour Strasbourg, tandis que Farel est appelé par l'Eglise de Neuchâ­ tel où doit se consolider l'œuvre enta­ mée quelques années plus tôt.

Il y retrouve «la classe», corps pastoral du comté, qui nomme et destitue les pas­ teurs, surveille les écoles, choisit les ré­ gents.

Farel forge l'Eglise, lui donnant comme Calvin, rentré à Genève en 1541, l'armature dogmatique et discipli­ naire qui lui manque.

L'essentiel réside dans les Ordonnances ecclésiastiques de Neuchâtel de 1542, 1559, 1562; Farel y traduit l'influence de Calvin et de Berne; elles trouvent leur forme définitive en 1564.

Esprit éminemment pratique, attiré par le «pauvre peuple» qui vit dans la «su­ perstition» et la dépravation des mœurs, doté d'un geste puissant, d'une parole de feu, d'une voix de tonnerre, d'une imagi­ nation vive et enthousiaste reflétant sa conviction profonde, utilisant contre «les libertins spirituels» (anabaptistes et autres) le Glaive de la parole (titre d'un de ses écrits), Guillaume Farel, qui se marie à 69 ans, prêche aussi en dehors de sa ville.

Il meurt le 13 septembre 1565, quelque temps après Calvin. 2 / 2. »

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