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Guillaume Farel

Publié le 16/05/2020

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« Guillaume Farel (1489-1565) Le réformateur de Neuchâtel Né en 1489 dans un village près de Gap, en Dauphiné, de parents catholiques zélés, Guillaume Farel est d'aborddestiné au métier des armes; il y renonce pour faire des études et se rend à Paris où, dès 1508, il cherche àassouvir par les humanités et la philosophie sa soif de connaissances et de vérité.

Il rencontre Lefèvre d'Etaplesalors au faîte de la renommée; il subit l'influence de son Commentaire sur les épures de saint Paul.

En 1517, ilobtient un bénéfice en sa qualité de maître ès arts.

L'heure est à l'espérance.

«Mon fils, lui dit Lefèvre, Dieurenouvellera le monde et tu en seras le témoin.» Témoin, mais aussi acteur passionné.

La conversion de Farel,contrairement à celles de Luther ou de Calvin, est le fruit d'une longue maturation.

Sa connaissance de l'Ecrituredevient plus complète; sa foi, plus ferme; il est forgé pour être un des plus vaillants champions de la Réforme.

Deuxépisodes essentiels marquent sa vie: sa rencontre avec Calvin et son séjour en Suisse romande.

La première a lieuau moment où, après les entretiens de Meaux avec Briçonnet, il est chassé de France par les premièrespersécutions.

Il arrive à Bâle où il rencontre Œcolampade; il y soutient ses thèses en février 1524, affirmant lesdogmes fondamentaux de la Réforme.

Il passe à Strasbourg où il rencontre Lefèvre d'Etaples et les réfugiés français;il y seconde Bucer et Capiton.

La Suisse romande devient son domaine préféré; en 1536, il attire à Genève Calvinqui cherche également une terre de refuge.

Il participe à la «dispute de Lausanne», au moment où Berne cherche àintroduire la Réforme dans le pays de Vaud, récemment acquis sur le duc de Savoie.

Mais, en 1538, la réactiongenevoise chasse les deux réformateurs.

Calvin part pour Strasbourg, tandis que Farel est appelé par l'Eglise deNeuchâtel où doit se consolider l'œuvre entamée quelques années plus tôt.

Il y retrouve «la classe», corps pastoraldu comté, qui nomme et destitue les pasteurs, surveille les écoles, choisit les régents.

Farel forge l'Eglise, luidonnant comme Calvin, rentré à Genève en 1541, l'armature dogmatique et disciplinaire qui lui manque.

L'essentielréside dans les Ordonnances ecclésiastiques de Neuchâtel de 1542, 1559, 1562; Farel y traduit l'influence de Calvinet de Berne; elles trouvent leur forme définitive en 1564.Esprit éminemment pratique, attiré par le «pauvre peuple» qui vit dans la «superstition» et la dépravation desmœurs, doté d'un geste puissant, d'une parole de feu, d'une voix de tonnerre, d'une imagination vive etenthousiaste reflétant sa conviction profonde, utilisant contre «les libertins spirituels» (anabaptistes et autres) leGlaive de la parole (titre d'un de ses écrits), Guillaume Farel, qui se marie à 69 ans, prêche aussi en dehors de saville.

Il meurt le 13 septembre 1565, quelque temps après Calvin.. »

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