Databac

Guerre des tranchées

Publié le 04/02/2024

Extrait du document

« Histoire En 1914, l’Europe domine le monde mais des tensions existent entre les puissances européennes.

Suite à l’attentat de Sarajevo le 28 juin, la guerre éclate et deux alliances ainsi que leurs alliés respectifs se font face. La triple entente d’un côté composé de la France, du Royaume Uni et de la Russie s’oppose à la triple alliance dont font partis l’Allemagne, l’empire austro-hongrois et l’Italie.

Après une première phase de guerre de mouvement, le front se stabilise en France.

Pour se protéger des tirs ennemis les soldats s’enterrent dans des tranchées, où ils ont moins de risques d’être touchés.

Les batailles sont désormais plus longues et plus meurtrières.

Les deux camps s’affrontent ainsi dans une guerre de position qui dure plus de trois ans, de 1915 à 1917. Nous verrons aujourd’hui en quoi la guerre de tranchée est-elle révélatrice de la violence inédite de la première guerre mondiale et comment les soldats ils ont-ils fait face.

Pour répondre à cette question nous étudieront d’abord les violences subites lors des combats puis celles vécues dans les tranchées. La première guerre mondiale arrive dans la continuité de « la belle époque », une époque marquée par une forte créativité artistique mais aussi de grandes inventions techniques, technologiques et industrielles.

Le potentiel meurtrier de ces nouvelles innovations va alors être dévoiler et utiliser afin de détruire l’adversaire.

Ainsi de nouvelles armes apparaissent tout au long des combats : la mitrailleuse, le gaz, les chars, le lanceflammes, l’avion...

ce qui explique l’extrême violence des combats et l’ampleur des pertes.

L’artillerie avec les obus et les canons notamment ont été les armes les plus destructives entraînant 70% des morts.

Ils s’agissaient de véritables « pluies d’obus ».

Les soldats devaient également porter des masques à gaz pour éviter de respirer les gaz asphyxiants mortels.

En 1916, l’arrivée du char a permis de traverser le « No man’s land » et les barbelés tout en résistant aux tirs ennemis.

Les grandes offensives, très meurtrières, comme Verdun ou la Somme, les plus connues, n’aboutissent qu’à des échecs.

En effet, c’est le cas par exemple de la bataille de la Somme qui a eu lieu de juillet à novembre 1916 au nord de la France.

C’est un exemple parfait de cette violence sans nom puisque la bataille a un bilan effroyable de plus d’1 million de victimes et disparus, les deux camps confondus.

Les conditions climatiques ont mis fin à cette bataille d’usure qui n’a abouti à aucun gain de territoire ni aucune avancée de la part des armées. En plus des combats sanglants et violents les soldats ont également connu des conditions de vie horribles dans les tranchées.

Leur vie se résumait à de longues périodes d’ennui ponctuées de brefs moments de terreur.

La.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles