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Publié le 20/01/2024
Extrait du document
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1) Présentation du pays
a/ Géographie
Le Guatemala de son nom o ciel République du Guatemala est un pays d’Amérique
Centrale frontalier avec quatre pays dont le Mexique, le Belize, le Salvador et le Honduras.
Le
Guatemala est notamment bordé au nord-est par la mer des Caraïbes et a l’ouest sud ouest par
l’Ocean Paci que.
Ce qui fait de cet Etat une terre fertile avec une économie qui repose
majoritairement sur l’agriculture ( avec le café, la banane, le cacao, la canne à sucre, l'huile de
palme…recours naturelles mais fragiles ).
Le Guatemala est le troisième pays de l’Amérique
Centrale par sa super cie de 108 930 km3 soit 1/5e de la France métropolitaine, mais il en est
également le plus peuplés avec une population qui s’élève a 18,187 millions d’habitants.
La
composition du territoire au niveau ethnique se décompose de la manière suivante : 60%
d’indiens européens aussi appelés les mestizo, 38% d’indiens d’origine maya et en n 2% de
Garifuna.
b) Vie politique
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La vie politique du Guatemala a été marquée par une histoire complexe, caractérisée
par des con its internes, des inégalités sociales profondes et une in uence signi cative
des intérêts économiques, notamment ceux des multinationales.
L'histoire politique du
Guatemala remonte à l'époque précolombienne, avec l'existence de civilisations mayas
prospères.
Après la colonisation espagnole, le Guatemala a fait partie de l'Empire
espagnol jusqu'à son indépendance en 1821, puis a rejoint brièvement l'Empire mexicain
avant de devenir une république indépendante en 1839.
Au cours du XXe siècle, le Guatemala a connu des périodes de gouvernements
autoritaires, de réformes politiques et d'instabilité.
Notamment, la révolution de 1944 a
conduit à la destitution du dictateur Jorge Ubico et à une période de réforme agraire et de
démocratisation.
Cependant, ces changements ont été de courte durée, car une série de
coups d'État et de gouvernements militaires ont suivi, marqués par des violations
généralisées des droits de l'homme, y compris le génocide des populations autochtones
et des dissidents politiques, notamment pendant la guerre civile qui a duré de 1960 à
1996.
Depuis la n du con it armé, le Guatemala a progressivement mis en place des
institutions démocratiques, mais continue de faire face à des dé s profonds liés à la
corruption, à la pauvreté et à la violence.
Le système politique est dominé par un petit
nombre d'élites économiques et politiques, et la corruption endémique a a aibli la
con ance du public dans les institutions gouvernementales.
En ce qui concerne les partis politiques, le Guatemala compte plusieurs formations
politiques qui ont joué un rôle important dans le paysage politique.
Parmi les principaux,
l'Union nationale de l'espérance, et d'autres formations politiques représentant un large
éventail d'idéologies politiques et de visions pour le pays.
Actuellement, le parti au pouvoir est le Vamos, qui a remporté les élections présidentielles
de 2019 avec la victoire d'Alejandro Giammattei.
Le parti Vamos s'identi e à des positions
conservatrices et a mis l'accent sur des politiques axées sur la sécurité, la lutte contre la
corruption et le développement économique.
Cependant, comme dans de nombreux
pays en développement, la scène politique guatémaltèque est marquée par des rivalités
politiques, des tensions et des dé s persistants en matière de gouvernance.
La vie politique au Guatemala demeure donc dynamique et en évolution, avec des
dé s importants en matière de gouvernance, de lutte contre la corruption et de promotion
du développement durable.
Les événements récents, tels que les manifestations
populaires demandant des réformes politiques et sociales, re ètent une volonté
croissante de changement et de transparence dans la vie politique du pays.
c/ Economie
Avec un PIB de 85,99 Milliards USD en 2018 selon le FMI, l’économie guatémaltèque est la
plus importante d’Amérique centrale.
Le Guatemala est une économie ouverte de marché qui
poursuit une politique d’intégration économique et commerciale.
Le pays prend part au Marché
commun centraméricain et à l’Accord de libre-échange signé en 2004 entre les Etats-Unis,
l’Amérique centrale et la République dominicaine.
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Au niveau du développement, la situation sociale du pays reste fragile avec des indicateurs
médiocres et ne décollant pas : PIB par habitant de
4 575 USD en 2019 ; 58% de la population en-dessous du seuil de pauvreté (l’un des pays les
plus pauvres d’Amérique Latine) ; l’un des taux de malnutrition les plus élevés du monde, et
globalement, un des plus mauvais IDH d’Amérique Latine (0,65 soit la 127ème position mondiale
et avant dernière en Amérique centrale).
Cette situation sociale préoccupante est à mettre en
parallèle avec une très forte inégalité et une concentration des richesses, 260 familles détenant
57 % des richesses du pays (soit environ 30 milliards USD).
En plus de la pauvreté et des
inégalités, le pays doit également a ronter la violence causée par le crime organisé et les
tra quants de drogue.
Mais la croissance économique du Guatemala demeure largement tirée par la consommation,
elle-même soutenue par le dynamisme des transferts de migrants, dont le rythme de croissance a
été multiplié par 2 en 4 ans, représentant désormais 11% du PIB.
La croissance guatémaltèque
devrait également être tirée par le commerce extérieur en 2019, avec une croissance des
exportations estimée de 7,5 %, même si les chi res du début de l’année montrent une
contraction des exportations en valeur (-1,8 % g.a à mars 2019) sous l’e et de la baisse des prix
internationaux du sucre et du café.
Les importations devraient également progresser de 7,5 % en
2019.
2) Positionnement du Guatemala sur le sujet
Sujet 1: La montée des idées d’extrême droite en Europe
Lors du 25 juin 2023, les élections présidentielles ont eu lieu au Guatemala.
Marqué une
forte abstention et un grand nombre de bulletins nuls.
Le triomphe sans surprise du parti de
droite eu lieu, avec au pouvoir le président Alejandro Giammattei.
L’économie du Guatemala repose sur le développement de l’exportation grâce a ses ressources
agricoles naturelles, les industries manufacturières.
Le programme économique du President de
la République est principalement axé sur la promotion d’une économie de marché libre pour
attirer les investissements étrangers.
Le Guatemala face a la montée des idées d’extreme droite en Europe exprime son soutient
concernant ces idées qui représentent une réponse légitime aux préoccupations de nombreux
citoyens européens et citoyens guatémaltèque .
Comptant des inquiétudes concernant
l'immigration, la sécurité, l'emploi et la préservation de l'identité culturelle et nationale.
Selon
cette perspective, la montée de l'extrême droite pourrait être considérée comme une expression
démocratique de ces préoccupations légitimes.
En outre, cette position marque la nécessité de renforcer les frontières et d'adopter des
politiques restrictives en matière d'immigration pour protéger les intérêts nationaux et préserver
la stabilité sociale.
Elle pourrait également mettre en avant l'importance de la souveraineté
nationale et de la prise en compte des intérêts des citoyens nationaux dans les politiques
publiques.
De plus, cette perspective fait valoir que ces idées o rent une vision politique alternative pour
répondre aux dé s contemporains tels que la mondialisation, l'insécurité économique et la
menace terroriste.
Ces idéaux et cette vision de l’état socio-économique actuel, apportent des
solutions plus e caces à ces enjeux complexes par rapport aux approches politiques
traditionnelles.
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En n, cette position favorable à la montée des idées d'extrême droite en Europe pourrait insister
sur le fait que ces idées représentent une réa rmation de l'identité culturelle et nationale face à la
diversité croissante de la société, et qu'elles visent à préserver les traditions, les valeurs et le
mode de vie des peuples européens et guatémaltèques.
Sujet 2 : Les e ets du néocolonialisme des multinationales sur les pays en développement
Le néocolonialisme des multinationales dans les pays en développement, y compris au
Guatemala, a eu des e ets signi catifs sur l'économie, la société et l'environnement.
Les
multinationales opérant dans ces pays ont souvent exploité les ressources naturelles, maximisé
leurs pro ts au détriment des populations locales et exercé une in uence politique considérable,
reproduisant ainsi des schémas de domination caractéristiques du colonialisme.
Sur le plan économique, les multinationales ont souvent exploité les ressources du
Guatemala, telles que l'agriculture, les mines et les industries forestières, sans nécessairement
redistribuer équitablement les béné ces issus de ces activités.
Les conditions de travail dans ces
industries ont souvent été marquées par l'exploitation, les bas salaires et des pratiques peu
respectueuses des droits des travailleurs.
De plus, la compétition économique inégale entre les
multinationales et les entreprises locales a souvent conduit à la marginalisation des acteurs
économiques locaux.
Sur le plan social, l'in uence des multinationales a également eu un impact signi catif.
Leurs activités ont parfois entraîné la dégradation de l'environnement, la pollution des ressources
naturelles, la dépossession des terres indigènes....
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