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Guatémala 2001-2002: Violences, corruption, récession

Publié le 15/09/2020

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« Guatémala 2001-2002 Violences, corruption, récession Durant la troisième année du mandat présidentiel d'Alfredo Portillo (élu en janvier 2000), de multiples scandales ont révélé la permanence des violences politico-mafieuses, de la corruption et de l'impunité jusqu'au c œur de l'État. Seule l'action résolue de quelques magistrats appuyés par certains secteurs de la société civile a permis l'aboutissement du procès des assassins de Mgr Juan José Gerardi, tué le 28 avril 1998, leur condamnation à de lourdes peines et la mise en évidence de l'implication de l'état-major présidentiel dans les faits, reconnus désormais comme politiques.

Mais ce jugement exemplaire est demeuré un cas isolé.

Dans un rapport du printemps 2002, l'envoyée spéciale de l'ONU, Hina Jilani, s'inquiétait de la réactivation de groupes terroristes clandestins au sein de l'armée et de la police, de la multiplication des actes d'intimidation et des agressions contre les défenseurs des droits de l'homme, les syndicalistes, les militants des mouvements indigènes. Ce climat délétère ainsi que l'application très limitée des accords de paix de 1996 ayant mis fin à trente-six ans de guérilla expliquent la baisse de popularité d'un président qui s'était fait le champion de la lutte contre la criminalité et la corruption.

Au sein du parti au pouvoir, le Front républicain guatémaltèque (FRG), l'antagonisme persistant entre les partisans du président Portillo et ceux du général Efrain Rios Montt, ancien dictateur, président de l'Assemblée législative et cacique du parti, entretenait une crise politique latente accentuant l'instabilité de l'action gouvernementale.

Les mesures économiques et fiscales se sont également heurtées à l'opposition du patronat représenté par le Parti d'avancée nationale (PAN).

Ainsi la réforme fiscale s'est-elle limitée à une augmentation des impôts indirects et n'a pas entraîné la croissance escomptée des recettes de l'État. La détérioration de la situation économique s'est poursuivie avec le ralentissement de la croissance du PIB (1,8 % en 2001, contre plus de 3 % en 1999 et 2000), une évolution négative du PIB par habitant (- 0,6 % en 2001) et une inflation proche de 10 %.

Outre la récession caféière (chute de 33 % des exportations) et la diminution des investissements (- 4 %), l'industrie maquiladora (entreprises industrielles de sous-traitance pour l'exportation) a été touchée par de nombreuses fermetures ou des délocalisations vers le Nicaragua voisin, où la main-d' œuvre est encore moins chère qu'au Guatémala.. »

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