Guatémala 1996-1997: La fin de la guérilla
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guatémala 1996-1997: La fin de la guérilla. Ce document contient 854 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Guatémala 1996-1997
La fin de la guérilla
Encadré : Les accords de paix
Le 29 décembre 1996, la signature d'un Accord de paix ferme et durable entre le
gouvernement et l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG) a mis un
terme à l'une des plus anciennes guerres civiles d'Amérique latine, l'Amérique
centrale apparaissant désormais entièrement pacifiée.
Hostiles aux orientations
conservatrices du gouvernement issu du coup d'État de 1954, le 13 novembre 1960,
des jeunes officiers de gauche tentaient sans succès de prendre le pouvoir.
Deux
mouvements de guérilla se formaient alors - le Mouvement révolutionnaire du 13
novembre (MR 13) et les Forces armées rebelles (FAR) - qui affrontèrent le
pouvoir pendant 36 ans.
Utilisant une stratégie de contre-insurrection, les
militaires procédèrent pendant les années soixante-dix et quatre-vingt à de
véritables massacres de populations civiles, notamment indiennes, soupçonnées de
complicité avec les forces de guérilla réunies au sein de l'Union
révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG).
Le passage du pays à la
démocratie en 1985 n'a pas mis un terme aux violations des droits de l'homme,
mais a ouvert des perspectives de paix.
Porté par la dynamique des accords de paix régionale signés le 7 août 1987 au
Guatémala, et qui prévoient des "réconciliations nationales" dans les pays
d'Amérique centrale déchirés par des guerres civiles, le président Cerezo entama
un premier dialogue avec la guérilla en octobre 1987 à Madrid.
Du 26 au 30 mars
1990, une Commission nationale de réconciliation (CNR) se réunit avec l'URNG à
Oslo et un "accord de base pour la recherche de la paix par des moyens
politiques" fut signé.
Les négociations officielles entre le gouvernement et
l'URNG s'engagèrent en 1991 avec la signature, le 25 juin, d'un accord-cadre sur
la démocratisation pour la recherche de la paix par des moyens politiques, mais
s'enlisèrent très rapidement et, après une crise institutionnelle, reprirent le
6 janvier 1994 à Mexico, pour la première fois sous les auspices de l'ONU.
Le 10
janvier, un accord-cadre pour la reprise du processus de négociation entre le
gouvernement et l'URNG était signé à Mexico puis, en mars, un accord global sur
les droits de l'homme, dont le respect fut confié à une Mission des Nations
unies pour le Guatémala (Minugua).
Reconnaître les Indiens
La signature, le 31 mars 1995, d'un "Accord sur l'identité et les droits des
peuples indigènes" fut un premier succès.
Paradoxalement, dans un pays dont la
population compte 60 % d'Indiens, il aura fallu des années de lutte pour qu'un
document officiel reconnaisse que "le Guatémala est un pays multiethnique et
multilingue".
Le 7 janvier 1996, l'élection d'Alvaro Arzu à la présidence de la
République a marqué une étape importante dans le processus de paix.
Dès son
entrée en fonction, il s'est en effet montré désireux d'accélérer les
négociations.
Il a modifié la composition de la Commission de paix (Copaz) et en
a confié la coordination à un sociologue, ancien membre d'un mouvement de gauche.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Yémen (1996-1997)
- Zimbabwé (1996-1997)
- Ukraine (1996-1997)
- Vatican (1996-1997)
- Turks et Caicos (1996-1997)