Databac

Guatémala 1988-1989

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guatémala 1988-1989. Ce document contient 854 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Guatémala 1988-1989 Ouvrir un peu la porte de la démocratie et de l'État de droit alors que le pays est confronté à de graves problèmes économiques? Tel est bien le dilemme du jeune président Vinicio Cerezo, comme de tant de ses homologues latino-américains, élus comme lui au moment où les militaires se sentaient incapables de continuer à gérer l'État mais n'abandonnaient pas pour autant leur prétention à l'influencer. Le 11 mai 1988, une tentative de coup d'État fut apparemment facilement contrôlée.

Mais, comme dans le cas argentin, on s'aperçut vite que les putschistes avaient négocié leur reddition.

Quelques semaines plus tard en effet, des ministres qu'ils avaient dénoncés démissionnaient, des organes de presse de gauche étaient fermés, l'amnistie pour les séditieux était décrétée... De plus, le gouvernement s'engageait à ne plus poursuivre de militaires pour violation des droits de l'homme.

Vinicio Cerezo avait rêvé de jouer un grand rôle en Amérique centrale.

Il est à l'origine de l'idée de création du Parlement centraméricain qui, s'il voit le jour en février 1990, aura son siège à Guatémala.

Mais ses ambitions ont dû se réduire: il est de plus en plus prisonnier de l'armée.

Celle-ci paraît d'ailleurs ne pas se soucier du fait qu'à nouveau, en 1988, la Commission des droits de l'homme de l'ONU a refusé d'admettre le Guatémala en son sein: la violence politique, qui s'exerce surtout à l'encontre des mouvements populaires, continue d'être le lot de ce pays. La dette est le problème économique central: son remboursement absorbe la moitié des recettes d'exportations, essentiellement agricoles (l'industrie est très peu développée).

La balance agricole a bénéficié en 1988 de la reprise et de la stabilisation des cours du café, après que l'OIC (Organisation internationale du café) a rétabli le système des quotas en septembre 1987.

Mais l'essentiel des recettes a quitté le pays et le gouvernement a passé l'année à négocier la mise en oeuvre des mesures prônées par le FMI avec les forces économiques et sociales.

En juin 1988, des "mesures d'urgence" ont été adoptées: libération des prix des biens de consommation courante et des salaires, dévaluation du quetzal, hausse des taux d'intérêts.

Suite à une réaction syndicale très dure, les principaux partis d'opposition proposaient un "pacte social" que le gouvernement acceptait aussitôt.

La "paix sociale" fut restaurée.

Mais il est vrai que la population - près de 50% vit en deçà du seuil d'extrême pauvreté - semble être revenue des illusions qu'avait fait naître le retour à la démocratie en 1986.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles