Grenade (1987-1988)

« Grenade 1987-1988 Contesté et ne parvenant pas à remettre le pays à flot malgré la bienveillance américaine, le Premier ministre Herbert Blaize sera sans doute amené à avancer la date des élections générales prévues pour 1990.

Le retrait de la vie politique de l'ex-Premier ministre Eric Gairy - un soulagement pour Washington - ne peut qu'en faciliter la décision. L'accroissement du tourisme (+11%), le doublement des recettes de la muscade en 1987, un prêt accordé par la Chine populaire, la relance d'un accord avec le Canada pour le cacao, un projet de création de mille huit cents emplois impulsé par dix-huit sociétés étrangères, la mise en place longtemps attendue de l'aide française, le renouvellement de l'accord bananier avec le groupe britannique Geest, rien de tout cela n'a permis de véritable démarrage économique ; du moins, le pire a pu être évité.

Grenade est restée un point d'ancrage sûr pour les États-Unis qui y maintiennent trois unités de l'US Navy.

Criminalité et petite délinquance ont continué à croître.. »