Grèce: (1997-1998)
Publié le 15/09/2020
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Grèce 1997-1998
L'intégration de la drachme dans le Système monétaire européen (SME) en 2001 et
les rapports avec la Turquie, qui impliquent le problème de Chypre, ont dominé
l'actualité politique et diplomatique grecque.
En dévaluant la drachme de 13,8 % par rapport à l'écu en mars 1998, le
gouvernement de Kostas Simitis (PASOK, Mouvement socialiste panhellénique) a
persisté dans sa ligne d'austérité et dans sa volonté de limiter l'inflation, de
réduire les dépenses publiques, sauf celles de la défense, d'alléger le déficit
budgétaire, de diminuer l'endettement de l'État pour approcher des critères de
convergence de Maastricht.
Ces buts ont pourtant semblé lointains puisque le
déficit commercial a crû en 1997 du fait du tassement du tourisme, de la
stagnation des exportations agricoles, de la mévente des produits industriels et
de l'enchérissement des importations.
Le pouvoir d'achat des classes moyennes a
diminué, effet d'autant plus sensible que la législation sur la protection
sociale et le travail doit être assouplie.
Cette politique mécontente
l'opposition conservatrice (ND, Parti de la nouvelle république, dirigé par
Kostas Karamanlis) et le Parti communiste grec (KKE), qui appelle les syndicats
à s'y opposer.
Elle a aussi été critiquée par la majorité de la presse et par
d'anciens caciques du PASOK qui usent périodiquement de leur influence et de
l'inquiétude des agriculteurs quant à la réforme de la Politique agricole
commune pour laisser monter d'énormes manifestations sur les routes desservant
les préfectures, voire Athènes.
Parallèlement, le fait de relancer la
privatisation d'une douzaine d'entreprises et banques publiques a rompu avec une
tradition qui faisait de l'État, depuis la fin de la guerre civile (1950), le
principal investisseur dans les secteurs d'intérêt général.
Les dépenses de
défense entraînées par les choix de politique étrangère pèsent sur la politique
économique du pays.
La politique étrangère a d'abord pour but de ne rien céder de la souveraineté en
mer Égée, en dépit d'incidents nés de ce qui est qualifié d'" expansionnisme
turc ".
Elle vise une étroite coopération avec la république de Chypre en
matière de défense et d'élargissement de l'Union européenne : " Nous tiendrons
pour irrecevable la candidature de certains États si Chypre n'est pas du nombre
", déclarait fin février 1998 le secrétaire d'État aux Affaires étrangères,
Yannos Kranidiotis.
Il s'agit enfin d'exercer dans le sud des Balkans - malgré
la concurrence d'Istanbul et en délaissant tant les revendications remâchées
après 1990 à propos de minorités grecques irrédentes que les slogans de
solidarité orthodoxe face à l'islam que Mgr Seraphim, primat de Grèce, prêcha
jusqu'à sa mort (avril 1998) - tous les rôles que l'effacement de la Yougoslavie
a rendus accessibles à la Grèce du fait de sa position géographique, de son
appartenance à l'Europe et de son expérience des marchés.
Des organisations
charitables et des entrepreneurs ont déjà montré la voie vers la Macédoine, la
Bulgarie, l'Albanie, ce qui peut assurer l'avenir régional de Thessalonique et
aider la société grecque à échapper à une xénophobie menaçante depuis que le
pays est devenu terre d'immigration..
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