Grèce (1992-1993)
Publié le 15/09/2020
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Grèce
1992-1993 La Grèce où la transition démographique est accomplie et l'exode rural
interrompu - comme dans toute l'Europe méridionale - a abordé une phase
critique.
La décomposition de l'empire soviétique l'a amenée à accueillir des migrants
originaires des vieux foyers helléniques de la mer Noire et d'anciens citoyens
réfugiés en Union soviétique à la fin de la guerre civile (1949):
l'administration a entrepris de les utiliser pour augmenter le poids des
grécophones dans les départements à minorité musulmane de Thrace.
Au contact des
anciens satellites soviétiques, elle a également été exposée à l'immigration,
souvent clandestine, de Polonais, de Roumains, de Slaves du Sud (ex-Yougoslavie,
Bulgarie) ou Albanais, parmi lesquels quelques-uns d'ascendance grecque,
acceptant de travailler à bas prix ou de vivre des trafics nés des décombres des
économies étatisées.
La population pauvre s'est ainsi accrue, assez sensiblement
dans les villes pour susciter de la xénophobie.
L'économie grecque a trouvé dans
ces parties de l'Europe rouvertes à l'échange international des occasions
commerciales encore bonifiées par des événements comme l'embargo appliqué à la
Serbie et au Monténégro; mais certaines de ses activités traditionnelles, comme
le traitement, à Kastoria, des fourrures de récupération, s'y sont heurtées à
une vive concurrence.
L'importance relative de la Grèce au sein de l'OTAN (Organisation du traité de
l'Atlantique nord) et du système d'alliances américain a diminué alors
qu'augmentait celle de la Turquie, bien plus peuplée qu'elle et mieux placée
pour jouer un rôle vis-à-vis des anciennes républiques soviétiques, en partie
turcophones, d'Asie centrale ou dans leur proximité avec les grands producteurs
de pétrole du Proche-Orient.
Les États-Unis ne devraient ainsi maintenir, fin
1994, que la base aéronavale de Souda, à Khania (Crète).
Cependant, la question
de Chypre, envahie en 1974 par l'armée turque suite à une tentative de coup
d'État des dictateurs d'Athènes, les discussions sur la minorité musulmane de
Thrace régie par les accords de Lausanne (1923) et sur la fuite de Kurdes du
Proche-Orient vers la Grèce, et l'activité diplomatique déployée dans les
Balkans par la Turquie, soupçonnée de vouloir prendre le parti des musulmans de
Bosnie, entretiennent le différend gréco-turc.
A l'intérieur du pays, l'électorat a continué à peu près à se partager entre
opinions de gauche favorables aux communistes et aux sociaux-populistes du PASOK
(Mouvement panhellénique socialiste) et opinions de droite pour les
conservateurs au pouvoir.
Certaines tendances extrémistes se sont agitées: le
Mouvement terroriste du 17 novembre est demeuré actif et impuni, les chrétiens
partisans du "vieux calendrier" orthodoxe ont développé des thèses intégristes
illustrées, dans le mode mineur, par le rejet par les monastères du Mont-Athos
des crédits de restauration offerts par la Communauté européenne (CE).
Sur le plan économique, l'inflation a persisté, industries et services se sont
encore davantage intégrés au capitalisme européen et l'agriculture familiale se
modernise vite, en partie grâce aux subventions de la CE, parfois d'autant mieux
détournées que la fonction publique pléthorique est restée peu efficace..
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