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Grèce: 1987-1988

Publié le 15/09/2020

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« Grèce 1987-1988 Accès au bilan annuel suivant Accès au bilan annuel le plus récent La Grèce a fait en 1987 plusieurs ouvertures en direction des Balkans, de la Turquie - membre comme elle de l'OTAN, mais installée par la force à Chypre depuis 1974 - et des États-Unis, usagers de bases militaires sur son sol depuis 1948.

En mai 1987, une visite en Bulgarie a esquissé un front impromptu contre la Turquie qui s'engageait dans une prospection géosismique dans les eaux grecques de l'Égée.

En août 1987, en décidant la fin de l'"état de guerre" avec l'Albanie, qui remontait à 1940, le gouvernement grec classait, en dépit de la droite, le dossier de l'irrédentisme de l'Épire du Nord.

Cette activité a facilité la réunion de la conférence des pays balkaniques à Belgrade, fin février 1988.

Si la Grèce reste hostile à l'adhésion de la Turquie à la CEE et maintient sa position sur l'évacuation de Chypre et sur la dévolution du "plateau continental" égéen, son Premier ministre s'est entretenu en Suisse avec son collègue turc, en marge du "Forum économique mondial" de Davos ; cela a déjà permis l'échange de quelques visites ministérielles entre les deux États. Les escarmouches ont continué au sujet de l'évacuation des bases américaines, promesse électorale faite en 1981 et encouragée par la diplomatie soviétique, au risque de pousser les États-Unis vers la Turquie ; l'activité diplomatique grecque dans les Balkans sert justement à démontrer les possibilités de manoeuvre de la Grèce alors que l'accord avec Washington achoppe sur le prix du loyer des bases et les contreparties économiques de leur usage. En novembre 1987, une visite ministérielle en Israël a pu satisfaire ceux qui accusent la Grèce de faiblesse vis-à-vis du terrorisme international ; elle signale, d'une part, la réévaluation des intérêts grecs dans le monde arabe et de ceux des chrétiens orthodoxes en Palestine et, d'autre part, l'alignement sur la CEE dont la Grèce reçoit un soutien économique important alors que son endettement approche 17 milliards de dollars ; depuis mai 1987, les dirigeants grecs se disent favorables à l'autonomie de l'Europe en matière de défense.

Sur tous ces points, le Premier ministre, Andréas Papandréou, dispose d'une marge d'initiative d'autant plus grande que l'opposition de droite paraît sans leader ni projet. A l'intérieur, la loi d'avril 1987 transférant les derniers biens fonciers de l'Église à l'État a satisfait un peuple attaché à la petite propriété, et l'Église l'a acceptée en novembre 1987: un acte notarié de février 1988, qui sera présenté au Parlement, a rendu à l'Église orthodoxe, toujours tenue pour indissociable de la nation, l'usufruit d'une partie de ces biens. Plus important, l'abandon, à l'automne 1987, du plan de stabilisation de 1985 (blocage des salaires, réduction du déficit budgétaire, lutte contre une inflation encore supérieure à 16% en 1987) a entraîné la réduction des taux d'intérêt, l'augmentation des salaires, la baisse de la TVA, des dégrèvements fiscaux pour relancer la consommation, ce qui peut aussi relancer l'inflation. La pression sociale (grèves, manifestations ouvrières et étudiantes, etc.) a eu raison, avant les élections législatives de 1989, de la politique d'austérité prônée par les organismes internationaux et les milieux d'affaires: trop tôt pour que les gains de productivité escomptés soient apparus.

La machine électorale du Mouvement panhellénique socialiste (PASOK) en est ainsi revenue au. »

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