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GRAND ORAL Math affaire Sally Clark

Publié le 22/05/2025

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« SUJET GRAND ORAL MATHEMATIQUES Sally Clark est-elle une victime des mathématiques ? Introduction : Aujourd’hui je vais vous emmener dans enquête judiciaire bouleversante: l’affaire Sally Clark. Cette affaire met en lumière l’impact des mathématiques, et plus précisément des probabilités, dans le domaine judiciaire.

Nous verrons si les probabilités, un outil mathématique bien utile dans la vie quotidienne, mais mal compris, pourrait devenir une arme puissante.

Dans ce cas, nous nous interrogeons si Sally Clark a été une victime. Commençons tout d’abord par les faits.

En 1996, un couple d'anglais Sally et Steve Clark vivaient une vie tranquille avec leur petit bébé, Christopher, jusqu’à ce qu’une terrible tragédie ai lieu: ils ont eu le malheur de perdre leur fils de la cause de la mort subite du nourrisson.

Autrement dit, c’est le décès brutal et inattendu d’un nourrisson de moins d'un an, qui a souvent lieu pendant le sommeil.

Mais l’horreur ne s’arrête pas là : 13 mois plus tard, leur second fils décède lui aussi de la même façon. Après tout cela, 3 ans après la tragédie, Sally Clark est accusée coupable du meurtre de ses 2 fils.

Steve Clark, son mari, est jugé innocent et c’est sur Sally que repose tout le poids de la justice.

Elle est jugée coupable malgré l'absence de toutes preuves matérielles et sa condamnation repose sur un témoignage fondé sur des statistiques. 1.

Étude de l’argument de la condamnation a.

L'argument de condamnation Pour commencer il faut étudier l’accusation. Pour déterminer si Sally Clark était innocente ou coupable, l'accusation s'est appuyée sur le témoignage d’un pédiatre britannique (Roy Meadow).

Lors du procès, le pédiatre (Roy Meadow) arrive avec une étude statistique: il en déduit que la probabilité que les deux enfants meurent de la mort subite du nourrisson est de 1 sur 73 millions. Ce chiffre découle d’une commission nommée le Centre de recherche Sociologique sur le Droit et les Institutions Pénales (CESDIP est un laboratoire de recherche en sciences sociales, spécialisé dans l’étude de la justice, de la police, de la criminalité, et plus largement du système pénal, sert à comprendre le fonctionnement de la justice et des institutions pénales en analysant les comportements, les politiques publiques, et les effets des lois.

Les travaux du CESDIP peuvent aider à améliorer les politiques de sécurité et à informer les décisions publiques Il regroupe des chercheurs, des sociologues, des juristes, et collabore avec d’autres institutions).

Selon eux, dans une famille comme les Clark, c'est-à-dire, britanniques, avec des revenus stables, non-fumeur, dont la mère a plus de 26 ans, la probabilité d’un décès par mort subite de nourrisson est d’environ 1/8543.

C’est cette valeur que le pédiatre a multipliée par elle-même pour obtenir un chiffre presque astronomique. En tant que membre de jury, une probabilité de 1 sur 73 millions nous semble frappante et semble dire qu’il est presque impossible qu’il y ait 2 décès successifs par une mort subite du nourrisson. Toutefois, en tant qu' enquêteurs, il faut vérifier que cette valeur soit fiable. b.

Analyse de l’argument Premièrement, allons analyser plus en détails les données. Une première observation révèle une erreur fondamentale sur le raisonnement du pédiatre : il a supposé que les deux décès étaient des événements indépendants.

Selon lui, la mort du deuxième enfant ne dépendait pas de la mort du premier.

Autrement dit, il a considéré que la mort des 2 enfants était comme un jeu de pile ou face.

Si vous lancez une monnaie, la probabilité de tomber sur pile est indépendante de la probabilité de tomber sur face.

(si nécessaire par le temps, expliquer plus). Cependant, pour le cas de Sally, cela est faux.

Il existe des facteurs majeurs pouvant faire augmenter les risques de mort subite du nourrisson dans une famille : comme les conditions familiales ou les conditions génétiques.

Il existe aussi des études statistiques du CESDIP montrent que les frères et sœurs des enfants qui meurent de mort subite du nourrisson sont 5,7 fois plus susceptibles de mourir de la même façon.

Sans compter que les 2 enfants étaient des garçons, un facteur qui augmente le risque de décès.

En ignorant ces facteurs et l’interdépendance des 2 évènements, le pédiatre a sous-estimé la probabilité d’un deuxième décès. 2.

Démonstration de l'innocence de Sally Clark a.

Démonstration du calcul qu’il aurait dû faire Qu’est-ce que le pédiatre aurait dû faire ? Passons maintenant à un calcul plus précis.

Au lieu d’utiliser une probabilité de 1/8 543, il aurait dû prendre la probabilité réelle d’un décès par mort subite de nourrisson, qui est d’environ 1/1 300, une estimation plus juste, qui comprenne toutes les catégories des personnes.

Et, en tenant compte du fait que le deuxième décès est plus probable après le premier, nous devons utiliser le facteur de risque augmenté est de 5,7. Alors, si on calcule la probabilité d'une mort subite de nourrisson sachant qu’il y a eu une première mort et après.... »

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