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grand oral hlp formule 1

Publié le 04/06/2025

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« Oral HLP final version Introduction Depuis longtemps, les sociétés ont toujours admiré les héros, des individus capables de prouesses physiques et morales exceptionnelles.

Aujourd’hui, dans un monde qui est dominé par la technique, les figures héroïques évoluent.

Les pilotes de Formule 1 qui sont souvent admirés pour leur audace et leur maîtrise, pourraient-ils être considérés comme des héros modernes ? Ou bien ne sont-ils que des techniciens spécialisés, formés à piloter des machines sophistiqués ? Nous allons donc voir que les pilotes de Formule 1 incarnent bien une nouvelle forme d’héroïsme, mais qu’ils doivent aussi être compris dans leur rôle technique et rationnel. Cette réflexion s’inscrit donc dans le cadre du programme d’HLP, en lien avec l’étude de l’individu et de la société, des représentations du héros, ainsi que des rapports entre technique et humanité, soit le thème Histoire et Violence. I.

Un techniciens ultra-formé au service de la machine Aujourd’hui, un pilote de Formule 1 ne se contente plus seulement de conduire.

Il analyse des données, teste des réglages, et travaille en étroite collaboration avec les ingénieurs, notament dans les simulateurs en temps réel pendant les courses, comme c’est le cas chez Aston Martin par exemple.

Cela illustre ce que le philosophe Heidegger appelait la montée de la technique dans le monde moderne : l’humain devient un agent technique, intégré dans un système complexe où l’efficacité prime.

Le pilote agit donc moins comme un héros solitaire que comme un opérateur dans une logique de performance. En Formule 1, tout est calculé : freinage, trajectoire, aérodynamique.

Le pilote ne laisse presque rien au hazard, guidé en permanance par les données que les ingénieurs de course analysent en temps réel.

Il incarne une forme moderne de rationalité : non pas celle qui domine la nature brute, comme le voulait Descartes dans le discours de la méthode, mais celle qui contrôle un environnement technique entièrement conçu par l’homme.

Le pilote devient ainsi un opérateur dans un système où la performance est optimisée par la science et le calcul. En Formule 1, la performance d’un pilote dépend fortement de sa voiture.

Un grand pilote ne peut pas gagner si sa voiture n’est pas compétitive, comme l’ont montré en 2024 les difficultés de Verstappen en fin de saison ou celles de Hamilton chez Ferrari cette saison.

Cela relativise l’image du héros solitaire.

Cette réalité rejoint la pensée d’Auguste Comte, qui affirmait dans son cours de philosophie que dans une société organisée scientifiquement, ce n’est plus l’individu seul qui compte, mais le système collectif dans lequel il agit, selon lui. II.

Le pilote de F1 : un héros contemporain La Formule 1 reste un sport extrême, où la vitesse, les conditions météo et le risque constant d’accident exigent un immense courage.

Des accidents dramatiques comme celui de Jules Bianchi en 2014 ou celui d’Antoine Hubert en 2019 rappellent que ces pilotes affrontent la mort, comme les héros des temps anciens.

Ce côté tragique de la Formule 1 évoque les analysent de Georges Dumézil, qui, dans Mythe et épopée, montre que les héros indo-europées sont souvent jeunes, braves, et promis à une mort glorieuse.

Les pilotes modernes peuvent être vues comme des héros.... »

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