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Grand oral du bac : L'imagerie médicale

Publié le 18/05/2020

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« DES PROGRÈS FULGURANTS L'histoire de l'imagerie médicale débute vers les "N'et XVI' siècles avec les dessins des grands anatomistes, tels Léanard dt Vind et Vésale : on ':..,-;:.+-'"� commence à décrire le corps en le dessinant après observation.

Au XIX' siècle, avec l'Invention de la photographie, on prend des clichés.

Cependant, le seul moyen encore à cette époque pour observer l'Intérieur du corps était la dissection.

Il y a cent ans environ, une première révolution vient bouleverser la pratique : Rontgtn découvre les rayons X grâce auxquels il est possible d'observer l'intérieur du corps sans l'ouvrir ! Au débu� la radiologie permettait surtout de rendre visible les os.

Les progrés réalisés en radiologie permettent beaucoup plus tard, et notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, en raison des demandes qu'elle a occasionnées, de faire des observations de plus en plus fines.

Ensuite d'autres techniques complémentaires comme la scanographie, l'échographie, la scintigraphie, le scanner, la TEP (tomographie par émission de positons), I'IRM (imagerie par résonance magnétique), ancien­ nement appelé RMN (résonance magnétique nucléaire) viennent s'ajouter aux techniques radiolo­ giques.

De manière générale, l'imagerie médicale peut être utilisée comme support diagnostique ou comme outil d'observation lors d'une intervention.

Dans ce dernier cas, on parle alors d'imagerie interventionnelle.

Les progrès réalisés en imagerie depuis cent ans résultent non seulement de l'apparition des nouvelles techniques et de leur meilleure maîtrise, mais aussi des progrès réalisés dans le domaine de l'électronique et de la miniaturisation, de l'informatique, du traitement d'image, des mathématiques ...

l'intérieur du corps.

Aujourd'hui, même si l'examen par cliché radiographique est encore une pratique courante, il existe plusieurs autres techniques mettant également en jeu les rayons X.

mais où ces derniers sont employés de manière plus efficace, notamment couplés à un traitement infor­ matique de l'image.

Dans tous les cas, le corps est soumis aux rayons X, ou comme on dit, il est irradié par ce rayonnement.

Or, celui-ci n'est pas sans effet sur l'organisme, car les différents tissus absorbent l'énergie du rayonnement Et cette énergie absorbée n'est pas du tout négligeable, même si elle varie beaucoup selon le type d'examen.

Bien qu'il n'y ait pas vraiment un important danger, c'est le principal inconvénient des examens aux rayons X.

Et même si un tXIImtn radiologique n'est pas très nocif pour l'organisme, il doit être réalisé avec un matériel respectant cer­ taines normes et par un personnel compétent Par ailleurs, si un examen n'est pas nocif.

un trop grand nombre peuvent le devenir à long terme.

C'est la raison pour laquelle on demande au patient s'il a subi un examen radiologique au cours de l'année qui précède, et si oui combien.

Il faut en effet respecter certaines normes de radioprotection.

RADIOGRAPHIE X Jusque dans les années 1970, la radiologie, c'est-à-dire l'emploi des rayons X.

était la seule technique d'imagerie permettant d'observer l'intérieur du corps.

Bien sûr, tout ne peut être observé.

En dehors des os, des poumons et du cœur qui sont plus ou moins opaques aux rayons � on ne peut observer d'autres structures internes ...

du moins sans prépa­ ration.

Celle-ci consiste à injecter dans la structure que l'on souhaite 1-------------i visualiser un produit opacifiant.

TECHNIQUES EMPLOYANT LES RAYONS X La radiographie inventée il y a environ 100 ans a été la première méthode de visualisation de C'est notamment le cas des cavités articulaires, des intestins, de la cavité utérine, de l'œsophage, de l'estomac, et de l'appareil urinaire.

En artériographie où l'on souhaite visualiser les artères pour y déceler par exemple une obstruction, on directe d'un produit iodé dans l'artère d'origine de cet ensemble.

Cela se fait par l'introduction dans une artère périphérique d'un tube, appelé cathéter, que l'on fait cheminer jusqu'à l'endroit voulu.

Les clichés pris pendant et après l'injection permettent de voir de manière parfaite cette artère, ainsi que toutes celles qui en sont issues.

De même, dans l'angiographie pulmonaire, on injecte un produit iodé par une veine pour opacifier les vaisseaux du poumon.

Cela permet ensuite de visualiser une embolie.

La coronograph ie,l'angiographie rétinienne ...

reposent sur le même principe.

De manière générale, la radiographie X est une technique rapide, relativement sans danger, et assez peu coûteuse.

Cependan� l'un de ses inconvénients est que la superposition des structures sur le cliché oblige de nombreuses prises sous des incidences variées.

Un autre inconvénient provient parfois de l'emploi du produit qu'il est nécessaire d'injecter pour visualiser les structures et qui peut dans certains cas entraîner des complications.

RADIOSCOPIE X La différence entre la radiographie et la radioscopie réside dans le fait que dans le premier cas, on prend un cliché, si bien que le patient est exposé aux rayons X pendant un court laps de temps, celui corres­ pondant à la durée de l'émission des rayons ; en radioscopie, il ne s'agit pas d'un cliché, mais davantage d'un « film » : la structure, par exemple le cœur, est exposée aux rayons X pendant toute la durée de l'examen.

De cette manière, les images sont obtenues en continu et en temps réel, si bien que l'on arrive à suivre les mouvements de la structure examinée.

Dans ce cas, les rayons X ne tombent pas sur une plaque photographique, comme en radiographie, mais sur une plaque enduite d'une substance fluo­ rescente qui émet de la lumière lorsqu'elle est soumise aux rayons X.

La radioscopie est utile lors de certains actes chirurgicaux.

Les inconvénients de la radioscopie sont les mêmes que la radiographie, notamment pour ce qui est de l'exposition aux rayons X et de la dose de rayonnement reçue, qui dans le cas de la radioscopie est plus importante, en raison de la durée beaucoup plus longue pendant laquelle le corps est irradié.

Le scanner X est mieux connu sous le nom de tomodensitométrie ou TOM, que l'on la désigne aussi parfois par tomographie axiale transverse avec ordinateur, ou encore plus simplement par «scan­ nographie ».

Cette technique est apparue au début de années 1970 et a connu depuis un développement fulgurant qui n'aurait pas été possible sans les progrès réalisés dans le domaine informatique et de l'imagerie.

Son inventeur, G.

Hounsfield a d'ailleurs reçu le prix Nobel de médecine en 1979.

En TOM, la partie du corps à examiner est placée entre l'émetteur de rayons X et le détecteur.

Solidaire l'un de l'autre, ces derniers sont situés face à face : lors de l'examen, ils tournent ensemble toujours l'un en face de l'autre dans un plan autour de la partie dont on veut obtenir l'image.

Le résultat, après traitement informatique, est l'image du plan de coupe.

A l'aide de plusieurs plans de coupe qui se jouxten� il devient possible de reconstituer l'Image de la structure en trois dimensions.

La TOM présente un très gros avantage par rapport à la radiographie classique.

En effet, comme indiqué plus hau� en radiographie, les images des structures situées les unes derrières les autres se superposent.

Cela ne se produit pas en TOM qui donne une image d'une coupe de quelques millimètres d'épaisseur.

Par ailleurs, l'excellente résolution en contraste de cette technique, permet de visualiser des zones impossibles à voir en radiographie convention­ nelle.

C'est ce qui lui a valu son grand succès.

Dans la mesure où lors d'un scanner X le corps est soumis au rayonnemen� on cherche à limiter le champ d'Irradiation à la zone utile : on protège donc les autres zones et notamment les parties génitales.

On évite bien sûr le scanner X chez une femme enceinte.

ÉCHOGRAPHIE :UTILISATION DES ULTRASONS Le principe de l'échographie est simple : on dirige un faisceau ultrasonore vers l'organe dont on veut obtenir l'Image.

Les ultrasons se réfléchissent sur l'organe et reviennent vers la sonde émettrice qui fait également office de récep­ teur : on enregistre alors l'écho.

Le point clé réside dans le fait que chaque organe réfléchit les ultrasons de manière qui lui est spécifique, et Principe de l'échographe ultrasons émis ultrasons réfléchis. »

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