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Grand oral du bac : Les défenses immunitaires

Publié le 18/05/2020

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« Les multiples intrusions microbiennes dont notre organisme est continuellement l'obje� par les plqûns, les petites blessures, etc., ne nous causent généralement aucun mal, car notre corps est capable de détruire immédiatement la plupart des micro-organismes (ou « microbes») indésirables­ notamment des bactéries et virus.

Parfois, cependan� la lutte est plus difficile et on observe un certain nombre de phénomènes caractéristiques : inflammation (rougeur, gonflement local), suppuration (formation de pus), dilatation des ganglions lymphatiques, fièvre ...

Ces phénomènes ne résultent pas tant de l'action des micro-organismes sur notre organisme que du combat qui est mené contre eux par les défenseurs de notre corps : les cellules du système immunitaire.

Le système immunitaire rassemble des organes et des cellules spécialisées présentes dans tout l'organisme et circulant dans le sang et la lymphe.

Il permet de détruire toute substance ou organisme reconnus comme étrangers, et de garder la « mémoire" de ces hôtes indésirables afin de les attaquer plus rapidement et avec plus d'efficacité dans l'éventualité d'une nouvelle intrusion.

vasodilatation), favorisant l'arrivée de cellules du système immunitaire circulant en leur sein.

• La coagulation du sang referme la plaie, empêchant l'Intrusion de qui renforcent la réaction inflammatoire, notamment de l'histamine qui stimule la vasodilatation et des prostaglandines qui attirent les globules blancs.

• Le taux de globules blancs ou leucocytes, augmente.

Ces cellules sanguines « protectrices » éliminent l'Infection et nettoient la plaie.

Si l'inflammation se poursuit en dépit de ces premières réactions, on observe les symptômes suivants : • apparition de pus, formé par l'accumulation de globules blancs, de micro-organismes tués et de débris cellulaires ; • formation d'un abcès par accumulation de pus ; • élévation de la température du corps (fièvre), qui limite la multiplication des micro-organismes et renforce l'activité des phagocytes.

Les muqueuses Au niveau des muqueuses, membranes des cavités du corps (par exemple du nez), s'élabore la réponse immédiate du système immunitaire : 80 %des cellules immunitaires y sont localisées.

Leurs sécrétions -notamment le mucus - jouent un rôle essentiel.

En elfe� les muqueuses sont la voie de pénétration de 90% des micro­ organismes qui nous envahissent.

C'est ce qui fait l'Intérêt des vaccinations par voie orale ou nasale, lorsque l'une ou l'autre est possible.

Les sécrétions digestives contiennent des bactéricides et des anticorps, substances -clés de l'immunité.

Le -------------1 suc gastrique, très acide, élimine une LA PROTECTION CONTRE LES INTRUSIONS LES BARRilRES EXTtRNES : PEAU ET MUQUEUSES La peau En cas de blessun de la peau, des bactéries peuvent s'accumuler sur la lésion et s'y développer.

L'organisme met alors en œuvre un processus de défense, qui se traduit par une inflammation (ou réaction inflammatoire), avec rougeur, gonflement de la zone lésée et sensation de chaleur, dus à l'Intensité de l'activité cellulaire.

• Le calibre des petits vaisseaux sanguins augmente (phénomène de partie des éléments étrangers, tandis que la flore intestinale contribue à empêcher le développement d'une nouvelle population de bactéries : on regroupe sous l'appellation de « flore intestinale » les bactéries déjà présentes dans le tube digestif dont elles facilitent le fonctionnement (cas de symbiose).

• Le mucus du nez, des bronches et des poumons fixe et élimine (en s'écoulant) les impuretés de l'air.

• Au niveau de l'œil, les larmes contiennent une enzyme qui détruit les micro-organismes.

LES ORGANES LYMPHOÏDES Les organes lymphoïdes sont les sites de fabrication et de mise en circulation de globules blancs particuliers, les lymphocytes, cellules de la défense immunitaire spécifique.

• Dans les organes lymphoïdes dits « primaires », moelle osseuse et thymus, sont produites les cellules immunitaires capables de reconnaître les antigènes.

• Les g•nglions lymphatiques représentent les organes lymphoïdes « secondaires "· Ils se situent à proximité des organes en relation avec le milieu extérieur.

Les lymphocytes y sont stockés : une alerte donnée par d'autres globules blancs entraîne la multiplication des lymphocytes capables de répondre à l'attaque signalée.

La moelle osseuse La moelle rouge des os plats (bassin, sternum) produi� entre autres, des lymphocytes.

Ils migrent ensuite dans le sang et la lymphe où ils acquièrent leurs propriétés spécifiques, puis se différencient en lymphocytes dits « B » et « em ».

Le thymus Cet organe lymphoïde est composé de deux lobes ovales à l'arrière du sternum.

C'est une glande volumineuse dans la petite enfance, qui s'atrophie petit� petit, entre 7 et 10 ans.

En son sein s'effectue la maturation des lymphocytes ainsi qu'un tri sévère entre eux : seuls ceux qui sont capables d'interagir faiblement avec les cellules du corps survivent tandis que ceux qui n'interagissent pas avec elles (qui ne reconnaissent donc pas le soi) et ceux qui interagissent trop fortement (et représentent donc un danger potentiel pour l'organisme) sont détruits.

Les amygdales et autns glandes Situées à l'entrée du tube digestif (bouche et rhino­ pharynx), les •mygd•les produisent des anticorps.

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trouve aussi dans les villosités de l'intestin grêle des formations spécifiques qui participent à la défense immunitaire.

La rate qui « stocke " le sang veineux, comporte aussi des tissus lymphoïdes.

Les phagocytes présents dans le sang y détruisent les cellules mortes.

LES GLOBULES BLANCS ET LEUR RCILE DANS L'ORGANISME Le sang comporte des cellules ou « éléments figurés » de trois types - globules rouges et blancs et plaquettes -qui baignent dans un liquide, le plasma, formé à 90 % d'eau et contenant des milliers de substances diverses, dont les anticorps.

• Les globules rouges ou hématies (ou érythrocytes) transportent l'oxygène et le gaz carbonique.

• Les plaquettes ou thrombocytes, participent de manière essentielle à la coagulation, qui limite les pertes de sang lors d'une blessure et contribue à la protection contre les infections par fermeture des plaies.

• Les globules bl•ncsou leucocytes sont les principaux agents de défense de l'organisme contre les agressions externes.

Peu nombreux par rapport aux globules rouges (1 pour 700}, ils sont produits en plusieurs sites : certains dans la moelle osseuse, d'autres dans les ganglions lymphatiques, la rate, le thymus, les amygdales et dans d'autres parties du système lymphatique.

Cinq types de globules blancs se déploient pour la défense immunitaire : • Les neutrophiles combattent sur les lieux de la blessure, détruisant les bactéries et les particules étrangères.

• Les éosinophiles interviennent dans certaines allergies et neutralisent les toxines (substances toxiques) libérées par les micro­ organismes.

• Les basophiles sécrètent des anticoagulants et provoquent la dilatation des vaisseaux sanguins (vasodilatation) proches de la blessure, dans le but de guérir l'inflammation.

• Les lymphocytes sont les acteurs de l'Immunité spécifique.

Ils se répartissent en deux groupes : - les lymphocytes B, produisant des anticorps, substances toxiques pour un intrus spécifique (identifié par ses « marqueurs » propres, ou antigènes) ; - les lymphocytes emqui neutralisent l'intrus en se fixant à lui.

Dans chacun de ces deux types de lymphocytes, il existe des cellules dites « mémoire " qui conservent la mémoire des antigènes rencontrés auparavan� permettant une réponse plus rapide lors des intrusions suivantes.

• Les monocytes sont les « guetteurs " du système immunitaire.

En cas d'Infection, ils se multiplient et se transforment en macrophages, qui neutralisent les germes par phagocytose et portent ensuite à leur surface les antigènes qui déclencheront la réponse spécifique.

l 1 Jj,] 1 J 11 j/[o]lij,j 1 Pour que l'organisme puisse se défendre efficacemen� il faut qu'il distingue le soi du non-soi, c'est-à­ dire ce qui lui appartient de ce qui lui est étranger.

Pour ce faire, les cellules portent à leur surface des molécules que les macrophages capturent et transportent dans le système circulatoire afin de les présenter aux lymphocytes.

Lors de leur séjour dans le thymus, peu après leur naissance, les lymphocytes ont été confrontés à toutes les molécules de ce type possibles ; ceux qui ne reconnaissaient pas les molécules provenant de cellules du corps (la «signature » du so� ont été détruits.

Les lymphocytes sont donc capables de reconnaître le soi, et chacun d'eux peut identifier une ou plusieurs molécules d'origine étrangère, que l'on regroupe sous le terme d'« antigènes >>.

La reconnaissance d'un antigène par les lymphocytes provoque la multiplication de ceux-ci et le déclenchement de l'attaque.

L'ensemble des marqueurs des cellules de l'organisme, en quelque sorte la «signature " du soi, est le « système HLA >>(pour Human Leucocyte Antigens).

Il est lié à la carte génétique précise de chaque individu, et présente tant de possibilités que la probabilité pour deux personnes de posséder les même marqueurs est quasiment nulle (de l'ordre de une chance sur plusieurs milliards) -sauf pour les vrais jumeaux.

Pour qu'une greffe de tissu ou d'organe réussisse, il est nécessaire que les cellules soient compatibles entre elles : il faut utiliser un greffon provenant de la même personne ou d'une personne ayant un lien de parenté trés proche, c'est-à-dire un système HLA semblable.

Si ces conditions ne sont pas remplies, la greffe est rejetée par l'organisme du receveur.

(En théorie, seules des greffes entre individus ayant des systèmes HLA identiques seraient possibles.

Mais des traitements dits « immunosuppresseurs» permettent une tolérance accrue du système immunitaire.). »

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