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Grand oral du bac : L' HOMÉOPATHIE

Publié le 18/05/2020

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« Médecine d HOM ÉOP AT HIE I >-.. La médecin e hom éopathique consiste à admin istrer au patient de très petit es quan tités de substan ces qui provoquent des symp tômes similair es à ceux de la maladie dont il so uffr e.

Cette approche s'opp ose à la mé decine classique , l'a llopat hie, qui emp loie des médicaments produ isant les effe ts con traires à ceux de la mal adie à comba ttre.

�f homéopathie, également connue sous le nom de "médecine complémentair e >>, repose sur l'idée que les signes extérieurs de n'imp orte quelle maladie sont la preuve que le corps a engagé de lui-même un proce ssus curatif.

Les homé opathes sont convaincus que le corps finit par guérir tout seul, à moins que le traumatisme généré par cette lutte intérieur e ne soit trop important pour qu'il puisse le suppor ter, auquel cas il succomberait.

Pour cette raison les � homéopathes prescrivent des médicament s favo­ risant le développement, et non pas la dispari­ tion, des symptômes afin d'accélérer l'auto­ guérison du corps.

L' homéopathie a été inventée par Christian Hahnemann (1755-1843).

N� en Allemagne, il étudia la médecine à Leipzig.

A l'université, il réa­ lisa des expériences sur l'écorce de quinquina, fournie par les arbres du genre Cinchona.

Celles-c i l'am enèrent à conclur e que des médicaments produisent chez les personnes saines des symp­ tômes similair es à ceux qu'ils font dispar aître chez les malades.

Hahnemann s'est inspiré des trava ux du plus célèbr e des médecins de l'Anti­ quité, Hip pocrate (460 av.

J.-C.-377 av.

J.-C.).

Selon lui, sim ilia simili bus curentur -les semblables gué­ rissent les semblables.

Le nom même d'homéopa­ thie dérive de ce concept : en grec, homoios signi­ fie «semblable >> et pathos, «souffra nce>>.

Ce nom appa raît pour la premièr e fois en 1796 et son usage devient définitif en 1807.

Soigner avec la belladone Prenons l'exemple de la bella done, Atropa bella­ do na.

Cette plante produit chez les gens en bonne santé de nombreux symptômes, en particulier de violents maux de tête.

Pour Hahnemann, si la bel­ ladone est admin istrée à une personne qui souffre déjà de maux de tête, le processus de guérison (dont la douleur est une manifestation) devrait être accéléré jusqu'au rétablissement complet du malade.

On conna ît désormais ce concept sous le terme de " loi des similitudes ''· Or, cette loi des similitudes s'oppose à celle des contraires, appliquée dans la médecine classique.

Pourtant, celle-ci reconna ît et util ise les vaccins et la désen sibilisation.

Selon ces deux méthodes, on inocule une infime quantité de substances to xiques, afin que le corps apprenne à se défendre contre elles.

& Un coffret a de médicaments homéopathiques, datant des débuts de cette méthode thérapeutique.

À la fin du xv11r et au début du XIX' siècle, les armées autrichiennes ont très largement contribué à sa diffusion dans toute l'Europe.

' Les dilut !ons successtves du principe actif sign ifient que chaque ampoule homéopathique ne contient qu'une trace infime de la substance toxique de base.

Cette dernière se trouve en suspension dans un liquide.

L'aromathéropie p.

261 Le diag nostic médical pe.1123 Les médecines parallèles p.

2495 Les médicaments p.

2499 La pathologie p.

3029 La pharmacie p.

3111 La phytothér apie p.

31 69 _ Les plantes aériennes p.

3205 Dans ce cas précis, la belladone est une plante extrêm ement toxique.

Pour que les théorie s d' Hahnemann soient efficaces et applicables dans la prat ique, on ne doit emplo yer que de très petites doses de substance curative.

Après de nombr euses expériences, Hahnemann a conclu que les médicame nts hautement toxiques doivent être dilués dans l'alcool, le lactose ou l'eau.

D'un point de vue médical, ces substances sont inertes, c' est-à -dire qu'ell es ne jouent aucun rôle dans une réaction chimique.

Les solutions obtenues sont toujours très faibles.

Elles contiennent géné­ ralement une partie de principe actif pour 99 parties de solv ant.

Souvent, elles sont encore plus dil uées.

Cette dilution poussée à l'e xtrême permet d'é viter toute réaction toxique.

C'est la loi d'infi­ nitésimalité.

À chaque étape de la prépar ation, les médic ament s ho méopathiques doivent être secoués un nombr e déte rminé de fois.

Hahnemann a appelé > ce processus qui permet la dynamisation du produit.

Lorsque ces médicaments sont administrés, ils déclen­ chent une maladie sans gravité (comme les vac­ cins ou les processus de dése nsibili sation).

Hahnemann affine les princ ipes de sa philo­ sophie médicale tout en poursuivant ses trava ux.

Comme les maladies qu'il provoque artificiel­ lement sont bénign es, elle s ne pos sèdent aucun pouvoir curatif à long terme.

Mais aujour d'hui, grâce aux progrès réalisés, l'homéopathie peut soigner des affec tions chr onique s.

En 1812, Hahnemann traite 180 cas de typhoïde transmise par les armées napoléonienne s.

To us ses patients sont guéris à l'e xception de deux personnes.

Ce .,.

taux de réussite, extraordinaire pour l'époque, ll popularise l'homéopathie, qui s'étend rapidement ::J à travers toute l'Europe et con naît un grand � succès aux États-U nis.

Tout au long de sa carrière, � Hahnemann rédige dix versions revues et corri­ ;x gées de l'Or ganon de l'art de guérir.

Ce livre, tra- 1875. »

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