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Grand oral du bac : Drogues et dépendances

Publié le 18/05/2020

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« Alcool, tabac, haschisch, opium, LSD, ecstasy, cocaïne ...

des substances psychoactives (agissant sur le psychisme) ou excitantes, regroupées sous le terme de « drogues », sont utilisées dans le monde entier -certaines depuis la préhistoire -afin d'éprouver de nouvelles sensations, de ressentir diverses formes de bien-être ou d'ivresse, ou encore d'accroître le courage et les performances physiques ou intellectuelles.

La plupart de ces substances, lorsqu'elles sont consommées de façon régulière, créent une dépendance, c'est-à-dire que le sujet ne peut plus s'en passer, quels que soient les risques elles conséquences pour sa santé, son équilibre mental ou sa vie sociale : il devient ainsi « drogué » ou toxicomane (ou encore pharmacodépendant).

QU'EST-CE QU'UNE DIOGUE 1 Les drogues sont des substances renfermant une ou plusieurs molécules, appelées « principes actifs», responsables d'effets particuliers sur le psychisme.

Ce son� sauf pour l'alcool et le canabis, des alcaloïdes (composés organiques azotés) dont la structure est proche de celle de molécules naturellement produites par le corps humain, les endorphines, mondiale de la santé a adopté la définition suivante de la pharmacodépendance (terme préféré à celui, plus vague et moins médical, de toxicomanie) : « Un état psychique et quelquefois également physique résultant de l'interaction entre un organisme vivant et un médicamen� se caractérisant par des modifications du comportement et d'autres réactions, qui comprennent toujours une pulsion à prendre le médicament de façon continue ou périodique, afin de retrouver ses effets psychiques e� quelquefois, d'éviter le malaise de la privation.

Cet état peut s'accompagner ou non de tolérance.

Un même individu peut être dépendant de plusieurs médicaments ».

Le but recherché par le toxicomane, s'il est toujours lié au plaisir ou à l'évitement d'un déplaisir, peut cependant être schématiquement caractérisé selon deux axes : • d'une part la pure recherche de bien-être, d'euphorie et la quête d'un état second ; • d'autre part l'amélioration de la motivation, des performances ou de la résistance à la fatigue, dans un but (da11st et festivités, par exemple) ou non (cas notamment de sportifs cherchant à accroître leurs performances).

Depuis les années 1960, l'extension de l'usage de drogues puissantes, en particulier chez les jeunes, a mis en lumière la « polytoxicomanie », c'est-à�ire l'habitude ou la dépendance à plusieurs produits, plus ou moins systématiquement associés.

Si l'association de toxiques est courante pour les drogues socialement admises (tabac et alcool), celle qui met en jeu des drogues puissantes (ici cocaiitt IISS«ihil l'llkfJIII), aux effets renforçateurs ou antagonistes, est plus récente et assez inquiétante : les polytoxicomanies qu'elle induit sont bien plus difficiles à soigner qu'une monotoxicomanie.

On distingue couramment trois classes de substances psychoactives : • Les stimulants ou psychoanaleptiques, qui accélèrent le rythme cardiaque et donnent à l'organisme une impression de puissance et d'énergie, permettant des efforts parfois violents sans nécessité (immédiate) de sommeil ou de nourriture.

Les plus courants - et légers -sont le tabac et le café, le plus dangereux à court terme la cocaïne sous forme de crack (cristaux à fumer).

· Les hallucinogènes ou psychodysleptiques modifient le fonctionnement du cerveau et ont des effets variables sur la perception sensorielle, de l'augmentation de l'acuité à l'ha/lucitltltion, en par la des • P'erCI!Pllllns.

Le est sous de résine (haschisch) ou de plante séchée (marijuana), le plus puissant parmi ceux couramment utilisés est le LSD.

• Les sédatifs ou psycholeptiques diminuen� voire annihilen� les sensations de douleur ou d'angoisse et procurent un sentiment de bien­ être, ôtant toute envie d'agir.

Les plus utilisés sont les divers médicaments psychotropes, sous par usage détourné; le plus dangereux est l'héroï•t, surtout en intraveineuse, qui induit une forte dépendance et des conséquences sanitaires importantes.

• D'autres drogues ont des effets plus ambigus : ainsi l'alcool, souvent classé parmi les sédatifs, peut avoir des effets hallucinogènes ou, paradoxalement, stimulants.

Il arrive aussi que la préparation ou le mode d'administration d'un produit modifie l'équilibre de ses différents effets ; par exemple, le cannabis sous forme de résine associe à ses propriétés hallucinogènes un effet plutôt sédatif, tandis que la même plante séchée serait plutôt stimulante (ce type de variation est bien connu pour l'alcool.

selon les différentes boissons qui en contiennent).

LA QUESTION DE L'USAGE Il faut distinguer le point de vue médical de la définition policière de la drogue comme substance f-------------1 interdite.

Des substances autorisées DES DROGUES IMMArtRIEUES ? Par leurs effets puissants, occasionnant à la fois stress et plaisir, plusieurs activités non liées à la consommation d'une substance particulière peuvent néanmoins présenter tous les caractères des stupéfiants (accoutumance, dépendance, perturbation de la vie sociale).

Ainsi, les jeux d'argen� la sexualité, voire les jeux vidéo ou certaines pratiques sportives, peuvent devenir de véritables drogues comportementales.

peuvent être utilisées comme drogues, alors que les effets de certaines drogues sur l'organisme peuvent être exploités dans un but thérapeutique.

DROGUE OU MÛIICAMENT Les drogues sont des substances exerçant diverses actions sur l'organisme, dont certaines sont couramment recherchées par la médecine : propriétés analgésiques (diminuant ou supprimant la douleur) ou myorelaxantes des opiacés ou du cannabis, par exemple.

�� -•Inversement , de nombreux lftdiCIIIfttds agissant sur le système nerveux sont détournés de leur usage médical et servent de drogues ou de produit de substitution pour calmer l'état de manque des toxicomanes.

DIFFtiENCES CULTURELLES Toutes les sociétés ont fait usage de drogues, accordant à celles-ci un sens varié : religieux ou mystique, social ou individu el.

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Au�elà des conséquences physiques de l'abus de drogue, la manière dont une société donnée juge et se représente l'usage de telle ou telle substance influe énormément sur le vécu des consommateurs, leur insertion dans la société e� conséquemmen� leur état de santé, tant morale que physique.

Ainsi, en Europe, la consommation d'alcool est-elle répandue comme une pratique sociale (rite de l'apéritif) et festive, alors que l'usagtdt Cllftllllbls a valeur de déviance; au Proche­ Orient e! chez de nombreux peuples de tradition musulmane, l'alcool est au contraire strictement prohibé alors que l'usage de cannabis est largement toléré.

Les hallucinogènes tirés de certains cactus (peyotl), champignons (psilocybes, amanite tue-mouches) ou de certaines solanacées (datura) sont utilisés depuis la révélateur d'un monde invisible (monde intérieur, monde des esprits ...

) qu'on leur prête.

L'hallucinogène est alors consommé de manière très ritualisée, par des personnes dont l'initiation est longue el progressive.

USAGE FESTIF, USAGE MORBIDE D'un point de vue psychologique, c'est le sens que le toxicomane apporte à son produit qui différenciera une pratique certes dangereuse pour la santé, mais non destructrice psychologiquement (tel que le rite de l'apéritif), d'un usage morbide, autodestructeur ou de fuite devant la réalité.

• L'usage socialisant et festif, lorsqu'il reste modéré, peut même avoir un effet favorable sur le psychisme et la libido (levée de certaines inhibitions).

Cependant, le risque demeure réel, notamment pour des personnalités fragiles, de glisser vers un usage excessif.

• L'usage destructeur peut avoir pour origine une angoisse insupportable que la prise de drogue adouci� voire une volonté consciente d'autodestruction comme pour de nombreux alcooliques ou hl!roï11oma•ts.

Il peut aussi être l'aboutissement d'une consommation récréative raisonnable au départ qui a dégénéré.

Il s'accompagne très vite de dépendance.

• Dans la suite des mouvements de contre-culture américaine, prônant l' usage du LSD, on trouve marginalement une variante des conceptions chamaniques des hallucinogènes.

Ainsi, l'usage d'hallucinogènes permettrait l'exploration d'un« monde intérieur ».

Outre le soupçon de fuite devant la réalité qui pèse sur cette attitude, l'absence d'initiation progressive et ritualisée fait courir un grave risque à l'usager fragile (troubles psychiatriques profonds et incurables).

ACCOUTUMANCE, D ÉPENDANCE , SURDOSE Pour définir une drogue, on s'intéresse moins à ses effets immédiats sur le psychisme (le tabac, par exemple, tel qu'on le consomme de nos jours, n'en a qu� Os peu) qu'à certains effets et risques à moyen et long terme, qui concernent la relation au produit : • l'accoutumance ; • la dépendance ; •le sacrifice de la vie sociale (et des relations de couple) ; • le risque de surdose.

Il est à noter que toutes les drogues ne présentent pas systématiquement l'ensemble de ces effets et risques.

Ceux-ci peuvent se mettre en place, selon les produits, dès les premières prises ou seulement après des années d'utilisation chronique.

Pour certaines substances (cannabis) et certains usages, le risque de surdose est en pratique nul et la dépendance légère.. »

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