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GOBINEAU

Publié le 16/05/2020

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« LE DIPLOMATE ET LE VOYAGEUR Le comte Joseph-Arthur de Gobineau accomplit une carrière diplomatique.

Ses fonctions l'amenèrent à parcourir lemonde entier.

Il séjourna en Suisse, en Hanovre, en Perse, en Grèce, au Brésil, en Suède, en Russie, avant de seretirer en Italie, où il devait mourir.

Ses impressions de voyageur revivent notamment dans Trois Ans en Asie (1859); sa culture orientale se manifeste dans Les Religions et les Philosophies de l'Asie centrale (1865). LE THÉORICIEN DES RACES De son vivant, le comte de Gobineau s'est fait surtout connaître en publiant son Essai sur l'Inégalité des races humaines (1853-1855).

Dans cet ouvrage, il se défend de vouloir « quitter les régions élevées et pures de la discussion scientifique pour descendre sur le terrain de la politique contemporaine ».

Il recherche, avant tout, leslois du monde social.

Son analyse le conduit à proclamer la supériorité du « type blanc », et dans ce type, de lafamille aryenne.

Il tâche ensuite de vérifier ses principes en dressant un tableau historique et géographique desgrandes civilisations.

Sa théorie, déformée par la propagande, devait être invoquée plus tard, surtout en Allemagne,par les doctrinaires du racisme. LE NOUVELLISTE ET LE ROMANCIER Le comte de Gobineau a laissé en outre une oeuvre littéraire qui apparaît aujourd'hui comme son meilleur titre degloire.

Ses poésies dramatiques ou épiques sont inférieures à ses Nouvelles asiatiques (1876) et à son roman Les Pléiades (1874). Un rêve aristocratique et sentimental : Les Pléiades. Trois voyageurs se sont rencontrés : le Français Louis de Landon, l'Allemand Conrad Lanze et l'Anglais Wilfrid Nore.Une étroite sympathie se noue entre eux, fortifiée par l'orgueil.

Ils se regardent comme des êtres exceptionnels, des« fils de rois » et forment l'une de ces rares «Pléiades» qui sont l'honneur de la race.

La masse des hommes estdigne de tous les mépris. Au cours du roman, sont évoquées les aventures sentimentales de ces trois personnages et celles du prince Jean-Théodore, auprès duquel ils se retrouvent à la cour de Burbach.

Les moeurs de cette cour sont décrites avecminutie.

La dernière partie do récit est dominée par l'histoire du chaste amour de Jean-Théodore pour sa cousineAurore, qu'il finit par épouser Les Pléiades sont une oeuvre complexe, mais clairement conduite.

Dans les discussions idéologiques se retrouve la philosophie sociale de Gobineau : ainsi la cour de Burbach fait-elle penser à celle de Hanovre.

Dans les peintures dela vie de cour se révèle son expérience de diplomate.

Enfin des confidences voilées transparaissent dans lesépisodes romanesques : l'idylle héroïque et sentimentale du prince Jean-Théodore est pleine des souvenirs del'amour inspiré à l'écrivain par la comtesse de La Tour, qu'il avait rencontrée à Stockholm.. »

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