Ghana - 1997-1998
Publié le 15/09/2020
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«
Ghana
1997-1998 Après la visite historique du président américain Bill Clinton le 23 mars 1998
et les longs préparatifs qu'elle a nécessités, le pays a retrouvé ses dures
réalités économiques.
Le barrage d'Akosombo sur la Volta, qui fournissait en
temps normal 912 mégawatts, n'assurait plus, en avril 1998, que 250 MW à cause
de la sécheresse.
Cette pénurie d'électricité, subie aussi par d'autres pays
dépendant du barrage comme le Bénin et le Togo, a paralysé l'activité
économique, entraînant des licenciements dans les industries situées autour
d'Accra et de la ville portuaire de Tema, ainsi que l'augmentation du prix du
kWh jusqu'alors bon marché.
Le " bon élève du FMI et de la Banque mondiale ", chez qui le PIB par habitant
ne dépasse guère 420 dollars par an (aux taux de change courants), n'est pas
sorti du tunnel, car à ce malheur climatique se sont ajoutés la chute du cours
de l'or (passant de 320 dollars l'once début 1997 à 280 dollars en janvier
1998), le projet de nouvelles pressions fiscales (comme la TVA - Taxe sur la
valeur ajoutée), une inflation de 20,8 % et la dépréciation continue du cédi par
rapport au dollar.
Aussi les prévisions optimistes des institutions de Bretton
Woods devraient-elles être corrigées à la baisse : l'inflation pouvait
difficilement être ramenée à 11 % en 1998 et le PIB passer de 5,6 % à 5,8 % en
1999 et 2000.
Si le Ghana a fourni de gros efforts de redressement, la stabilité financière
n'a pas été acquise.
L'épargne et l'investissement dans le secteur privé ont été
faibles.
A l'issue de la signature, fin mars 1998, d'un programme triennal, le
FMI a accordé au pays un prêt de 110 millions de dollars et la Banque mondiale
35 millions début avril pour soutenir l'action du gouvernement dans le domaine
social.
Parallèlement, on le sommait de libéraliser les secteurs du pétrole, du
cacao, et de s'engager dans une ferme politique de privatisation.
La désignation officielle, le 6 juin (date symbolique rappelant le coup d'État
du 4 juin 1979, alors placé sous le signe de la Révolution morale), par Jerry
Rawlings de son vice-président, John Evans Atta Mills, comme candidat du Congrès
national démocratique (NDC) pour l'élection présidentielle de 2000, a moins
soulevé l'enthousiasme des foules que le voyage de Bill Clinton.
Il en fut de
même de la visite, le 12 mai 1998, du président togolais, le général Étienne
Gnassingbé Éyadéma.
La première au Ghana depuis son accession au pouvoir en
1967, il n'est pas certain que cette visite ait vidé le lourd contentieux
historique (remise en cause par le Togo du tracé frontalier entre les deux
pays), politique (accusations réciproques d'abriter des opposants), économique
(pillage du cacao et trafic de l'or ghanéens organisés par les autorités
togolaises), militaire (près de 300 déserteurs de l'armée togolaise vivant au
Ghana depuis 1991) qui a périodiquement entraîné des fermetures de frontière de
part et d'autre..
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