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Géorgie (2004-2005): Un premier bilan contrasté

Publié le 15/09/2020

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« Géorgie 2004-2005 Un premier bilan contrasté Transformer un pays démoralisé et en faillite en un État crédible dont les institutions fonctionnent : telles étaient les tâches que s’était fixées Mikhael Saakachvili à son arrivée au pouvoir, en janvier 2004, après la mobilisation pacifique dite « révolution des Roses ».

Le désir de changement, sa forte popularité, une majorité parlementaire confortable jouaient en sa faveur, ainsi que ses premiers succès, notamment la reprise de contrôle du territoire de l’Adjarie qui échappait à Tbilissi et des réformes de l’État lancées tambour battant.

Le bilan à l’été 2005 était plus contrasté. La situation économique du pays s’est incontestablement améliorée.

La mine de Tchiatoura et la flotte de commerce ont été privatisées fin 2004, d’autres entités devaient bientôt l’être.

Parallèlement, la lutte contre la corruption a permis d’augmenter les recettes fiscales dans de fortes proportions, mais au prix de méthodes contestées. Les organisations non gouvernementales (ONG) sur lesquelles s’était appuyé M. Saakachvili se sont affaiblies en coopérant avec le pouvoir, les rares défenseurs des droits de l’homme indépendants dénonçant des pratiques incompatibles avec les idéaux démocratiques et une tendance à l’autoritarisme. La mort du Premier ministre Zourab Jvania, en février 2005, dans des circonstances opaques a plongé le pays dans la stupéfaction, d’autant qu’il était perçu par beaucoup comme une force d’équilibre et le garant contre de possibles dérives, en particulier au sein des minorités ethniques (notamment arméniennes et azéries) déstabilisées par les accents nationalistes du président. C’est en matière de politique extérieure que les évolutions ont été les plus marquées.

Si la donne géorgienne interne a bien pesé dans la décision de l’Union européenne (UE) d’inclure le Caucase du Sud dans sa politique de voisinage, l’activisme accru des Européens et des États-Unis s’expliquait surtout par le contexte international.

Enfin, certains projets engagés de longue date sont arrivés à terme, tel l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, inauguré en mai 2005 et devant diminuer la dépendance envers les importations énergétiques de Russie. La visite de G.

W.

Bush à Tbilissi les 9 et 10 mai 2005 a confirmé le rôle croissant joué par les États-Unis sur les plans politique, militaire et économique ; l’accueil triomphal qui lui a été réservé attestant le soutien de la population à cette orientation.

L’ancrage occidental a contribué à arracher, en mai 2005, au terme de plusieurs années de négociation, un accord sur le retrait de deux bases militaires russes d’Akhalkalaki et de Batoumi d’ici 2008. Cependant, il est douteux qu'il suffise à résoudre les conflits d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, régions « séparatistes », Moscou détenant encore des cartes maîtresses.

Même si les autorités ont proposé une large autonomie, la tension est restée vive en Ossétie du Sud après les affrontements de l’été 2004, des incidents sporadiques ayant de nouveau éclaté.

Quant à l’Abkhazie, qui s’est donné un nouveau président, Sergueï Bagapsh, au terme d’élections contestées, rien n’indiquait qu’elle puisse se rapprocher de Tbilissi.. »

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