Géorgie (1997-1998)
Publié le 15/09/2020
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Géorgie 1997-1998
A la veille du débat prévu sur la question abkhaze au Conseil de sécurité de
l'ONU, le 15 juillet 1998, les quelque 35 000 réfugiés géorgiens chassés par
l'offensive abkhaze dans le district de Gali (en " république autonome
d'Abkhazie "), fin mai 1998, étaient invités à rentrer par les autorités de
Soukhoumi.
Mais beaucoup d'entre eux semblaient méfiants, sinon hostiles à cette
perspective.
A Moscou, les négociations entre la Géorgie et la république
sécessionniste se sont poursuivies, sans pour autant déboucher sur la rencontre
attendue entre les deux présidents.
Début 1998, pourtant, on notait un accroissement des échanges de biens et de
personnes entre le district frontalier de Gali, traditionnellement peuplé d'une
majorité écrasante de Géorgiens (30 000 à 50 000 habitants selon les estimations
début 1998 ; 80 000 en 1989, dont 94 % de Géorgiens et 0,8 % d'Abkhazes).
Mais
l'interception par les autorités abkhazes, le 3 mars, de " partisans " géorgiens
membres d'une nébuleuse Légion blanche, avait fait monter la tension d'un cran.
Un mois plus tôt, le 31 janvier 1998, le président abkhaze avait accusé la
partie géorgienne de préparer des actions terroristes afin de provoquer le
départ des 3 000 soldats russes appartenant aux forces d'interposition de la CEI
(Communauté d'États indépendants).
Fin avril, alors que la reconduction du
mandat de ces forces était à l'ordre du jour du sommet de la CEI, l'Union des
citoyens de Géorgie, le " parti du président ", multipliait les manifestations
sur la frontière abkhaze, exigeant le retour des 200 000 réfugiés victimes du "
nettoyage ethnique " qui avait suivi la défaite géorgienne d'octobre 1993.
Les autorités géorgiennes oscillaient entre discours guerrier et ouverture.
En
fait, certains milieux proches du pouvoir caressaient le rêve d'une reconquête
du district de Gali à l'occasion de la fête nationale, le 26 mai.
Dans un pays encore marqué par la nouvelle tentative d'assassinat contre le
président Édouard Chevardnadzé, le 9 février 1998, - les responsables en restant
mal définis - et les actions terroristes menées par les " zviadistes ",
partisans de l'ancien président Zviad Gamsakhourdia (enlèvement d'observateurs
de l'ONU en février 1998), la question abkhaze continuait à dominer la vie
politique.
Tandis que l'opposition exigeait la démission du président, rendu
responsable d'une nouvelle humiliation, des regroupements étonnants
s'esquissaient dans un monde politique éclaté et instable.
Malgré des
indicateurs flatteurs (11 % de hausse du PIB en 1997) et les grands espoirs que
font naître le transit du pétrole de la mer Caspienne - le terminal géorgien de
Supsa devait être opératoire début 1999 - et le projet TRACECA de corridor entre
l'Asie centrale et l'Europe (lancé par l'Union européenne), le pays est resté
confronté à une crise économique et énergétique majeure.
Alors que la majorité
de la population continuait à vivre au-dessous du seuil de pauvreté, la
corruption gangrenait le corps social.
Moscou, dont l'action est demeurée ambiguë malgré une position apparemment
progéorgienne, est resté accusé de tous les malheurs par une Géorgie qui se sent
otage de l'ancienne puissance tutélaire alors que s'esquisse une importante
recomposition économique et géopolitique régionale..
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