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Georges Seurat

Publié le 16/05/2020

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« Georges Seurat (1859-1891).

Artiste français.

Il est à l'origine, avec Paul Signac, de la techniquenéoimpressionniste du pointillisme, qui consiste à peindre en petits points plutôt qu'en longs traits.

Parmises oeuvres, citons "Une baignade, Asnières" (1884) (National Gallery, Londres) et "Un dimanche après-midi à la Grande Jatte" (1886) (Art Institute of Chicago).

Se détachant de l'impressionnisme, Seuratélabore des compositions plus formelles, fondées sur les proportions classiques du nombre d'or, plutôt qued'essayer de saisir les effets fugaces de la lumière et du mouvement. "Je veux découvrir un système logique, scientifique et pictural permettant de faire concorder les lignes dutableau vers l'harmonie, comme j'y puis faire concorder les couleurs".

Georges Seurat, "L'Art moderne"(1891). Seurat est mort dix ans avant Toulouse-Lautrec.

Parce qu'il est emporté en mars 1891 alors qu'il est âgé de trente-deux ans, la brève intensité de sa vie fait de lui un autre mythe encore.

Lors de la dernière expositionimpressionniste présentée à la Maison Dorée, 1, rue Laffitte, du 15 mai au 15 juin 1886, il a présenté Un dimancheaprès-midi à l'île de la Grande Jatte.

Cette œuvre passe immédiatement pour être un manifeste : celui du “pointillisme ”.

Commentaire de Vincent van Gogh : “ Pour le pointillé, pour l'auréolé ou autres choses, je trouve celaune véritable découverte ; mais c'est déjà à prévoir que cette technique, pas plus qu'une autre, deviendra undogme universel.

”.

La rigueur et l'exigence de Seurat, soucieux des travaux scientifiques de Chevreul et de Roodautant que des théories de Charles Henry, qui a publié en 1885 une Introduction à une esthétique scientifique, ne luipermettent pas de faire d'un système un poncif. Seurat, Georges (Beaux-Arts) (Paris, 1859 - 1891) Peintre français.

Considéré comme le chef de file du mouvement néo-impressionniste, Seurat commence très jeune àse consacrer au dessin, et en 1878, il s'inscrit à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris.

Dès les premières années de saformation, il manifeste un profond intérêt pour les problèmes scientifiques de la perception, qui le pousse à étudiercertains textes théoriques, parmi lesquels Le Traité sur la loi du contraste simultané des couleurs (1839) duphysicien expert en optique M.

E.

Chevreul.

En 1879, il visite la troisième exposition du groupe impressionniste, et enreste très frappé.

Ses premières oeuvres sont fortement influencées par Jean-François Millet, qui lui inspire une sériede vues de la campagne et de paysans au travail, peintes entre 1881 et 1883.

En 1884, il expose au Salon desIndépendants sa première oeuvre importante, Une baignade à Asnières (Londres, Nat.

Gal.), qui avait été refusée auSalon officiel de Paris.

Ce tableau révèle déjà les multiples influences qui ont marqué Seurat, de Pierre Puvis deChavannes et Camille Pissarro aux principes dérivant de l'analyse des textes théoriques et du chromatisme d'EugèneDelacroix.

A l'occasion de l'exposition de 1884, il connaîtra Paul Signac, avec qui il se liera d'une amitié profonde.Dans les années qui suivent, un groupe de peintres, (parmi lesquels Camille Pissarro) s'intéressant à la nouvelletechnique divisionniste, se rassemble autour de Seurat et de Signac.Les recherches de Seurat atteignent leur plein aboutissement dans le tableau Un dimanche à la Grande Jatte (1886,Chicago, Art Inst.), considéré comme le manifeste du pointillisme.

Ce tableau sera suivi de quelques chefs-d'oeuvre,rares, mais très élaborés, précédés de croquis et d'esquisses exécutés d'après nature : en 1888, Les Modèles(Merion, Pennsylvania, Barnes Coll.) et La Parade (New York, Metrop.

Mus.) ; en 1890, le Chahut (Otterlo, MuséeKröller-Müller) ; en 1890-91, le Cirque (Paris, Musée d'Orsay).

La méthode de travail adoptée par Seurat, qui sebase sur l'observation d'après nature et se termine par l'exécution dans l'atelier, indique bien la distance qui lesépare des impressionnistes.

Seurat vise à l'élaboration d'un langage "scientifique", en mesure de dépasserl'"empirisme" impressionniste : la nouvelle technique pointilliste adoptée par le peintre se base sur l'application parpetites touches de couleurs pures, selon les lois du contraste simultané illustrées par Chevreul.

Pour aboutir à unepeinture "scientifique", Seurat mène sa recherche sur deux plans : d'une part, il expérimente une nouvelle façond'appliquer la couleur ; d'autre part, il adopte un type de composition rigoureuse, basée sur la perspectivegéométrique et proportionnelle, consacrée par la tradition.

Ses recherches sont également influencées par lestravaux de C.

Henry qui, dans son Esthétique scientifique, soutient que "toute direction est symbolique" et établitdes associations entre la valeur expressive des couleurs et celle des lignes.

Suivant les indications d'Henry, dans laParade, Seurat recourt aux lignes horizontales pour donner une impression de tranquillité, alors qu'il privilégie lesdiagonales dans le Chahut et dans le Cirque, afin d'exalter l'effet de mouvement et de vivacité des compositions.En 1891, quelques jours après la présentation du Cirque au Salon des Indépendants, Seurat meurt brusquement, àtrente-deux ans seulement, en laissant un grand vide dans le monde artistique français.

En 1899, Signac dédie àson ami disparu l'ouvrage dont il est l'auteur, D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, en reconnaissant à Seuratle rôle de chef de file du mouvement artistique.L'oeuvre de Seurat revêt une importance fondamentale dans l'histoire de la peinture moderne, parce qu'elle marquele dépassement de l'impressionnisme et qu'elle jette les bases pour la naissance des mouvements avant-gardistesqui se développeront au cours des dix premières années du XXe siècle. Georges Seurat Parisien de naissance, Georges Seurat suivit l'enseignement classique d'un ancien élève d'Ingres, le peintre HenriLehmann, à l'école des Beaux-Arts.

Grand lecteur, il fréquente assidûment les bibliothèques et se nourrit d'ouvragesscientifiques et théoriques sur l'art notamment un essai de Humbert de Superville qui développeront sa rigueur. »

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