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Georges Schehadé (1910-1989)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Georges Schehadé (1910-1989) Né à Alexandrie cet auteur libanais appartient aussi bien à la littérature française qu'à la littérature libanaise d'expression française. Ce document contient 199 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


SCHÉHADÉ Georges. Ecrivain libanais d’expression française. Né à Alexandrie en 1910. Un des plus grands représentants de la culture libanaise, Georges Schéhadé est l’auteur d’une œuvre poétique et théâtrale, écrite en français, qui témoigne d’une sensibilité spécifiquement orientale que l’influence surréaliste lui a paradoxalement permis de développer et d’épanouir. Ce Libanais passera toute sa jeunesse à Beyrouth, où il fera ses études de droit avant d’occuper un poste aux Services culturels du Haut Commissariat de France, puis d’exercer les fonctions de secrétaire général de l’Ecole supérieure des Lettres. Son œuvre poétique, dont la minceur n’égale que la densité, sera condensée en deux recueils Poésies I (1938) et Poésies II (1949). Si la richesse profonde des images et la libre fantaisie du ton y dénotent une nette parenté d’esprit avec les surréalistes, le parfum qui émane de ces pièces, leur style aéré et jamais heurté, manifestent une appartenance tout aussi réelle de leur auteur a la tradition orientale. Ces qualités se retrouvent dans son œuvre dramatique, longtemps servie par les mises en scène et l’interprétation de la compagnie Madeleine Renaud - Jean-Louis Barrault qui créa, entre autres, en 1951, la première de ces pièces dégagées de toutes les conventions habituelles du théâtre, Monsieur Bob'le . Un climat proche de celui des Mamelles de Tirésias , premier drame « surréaliste », selon le mot de son auteur, Guillaume Apollinaire, baigne cette œuvre autant que les suivantes : La Soirée des proverbes (1954), Histoire de Vasco (1956), Le Voyage (1961), L’Emigré de Brisbane (1965). Tragique et humour se concilient dans ces drames sans effort apparent. Schéhadé cherche à y appréhender la réalité humaine dans toute son ampleur. Mais il ne voit en fait dans l’Homme qu’une marionnette, un santon, que le verbiage et l’incessante agitation rendent cocasse face à l’infini du monde qui l’éclaire de poésie tout en démentant sa prétention à être.

« Georges Schehadé 1910-1989 Né à Alexandrie cet auteur libanais appartient aussi bien à la littérature française qu'à la littérature libanaise d'expression française.

Poète, il fut découvert à l'âge de 20 ans par Saint-John Perse qui l'a publié dans “ Commerce ”.

Après les jeux verbaux, étincelants et aigus, de L'Écolier Sultan , recueil de jeunesse publié seulement en 1950, après Rodogune Sinne , bref récit aux irisations surréalistes, Schehadé, avec les Poésies (1951), se révèle comme l'un des grands lyriques de sa génération.

Son poème, d'une forme courte et dense mêle les visions d'un Orient sans âge aux intuitions de la rêverie la plus pénétrante.

Dans sa parole qui chante avec ampleur, l'éclair a pour miroir un monde de rosée.

Son théâtre, l'un des plus originaux de ce temps, est le prolongement naturel de sa poésie, dans ses deux tentations contradictoires et, paradoxalement, complémentaires : humour et lyrisme. Après Monsieur Bob'le (1951), Schehadé a poursuivi la même quête d'une impossible pureté et le même déchirant réquisitoire dans La Soirée des proverbes (1954), Histoire de Vasco (1957), Les Violettes (1960) et Le Voyage (1961), L’Émigré de Brisbane (1967).

Il a reçu en 1986 le Grand Prix de la francophonie décerné par l'Académie française.. »

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