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GEORGES BIDAULT

Publié le 16/05/2020

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« Né le 5 octobre 1899 à Moulins (Allier), il milite à l'Association catholique de la Jeunesse française (ACJF).Avec Francisque Gay, il fonde le périodique démocrate-chrétien L'Aube dont il est éditorialiste et dénonceles ligues d'extrême-droite, les dictatures et l'antisémitisme.

Prisonnier, libéré en juillet 1941, il rejoint lazone sud et le mouvement Combat.

Il succède en 1943 à Jean Moulin à la tête du Conseil national de larésistance, et accueille, à ce titre, à Paris le 25 août 1944, De Gaulle dont il devient le ministre des Affairesétrangères.

L'un des fondateurs du MRP, il en est président en 1949.

Député de la Loire, il est plusieurs foisministre des Affaires étrangères et président du Conseil (46 et 50).

Partisan du maintien de l'empirecolonial dans le cadre de l'Union française, il soutient De Gaulle dès le 13 mai 1953 et rompt avec le MRP.Après le discours sur l'autodétermination de l'Algérie, il succède en 1962 á 5alan à la tête de l'OAS.

Sonimmunité parlementaire levée, il s'exile en 1962, jusqu'à son amnistie en 1968.

Il fonde le mouvementJustice et Liberté qu'il quitte en 197 2, en raison de sa majorité néo-fasciste.

Il meurt le 2 7 janvier 1983. GEORGES BIDAULT (Présidence : 19 juin - 5 décembre 1946) Le 5 mai 1946, un référendum rejette le projet de Constitution favorableau régime d'assemblée unique, établi par la première Assemblée constituante (10 584 359 non, 9 454 034 oui).

FélixGouin, à la fois chef de l'État et du gouvernement, élu au lendemain du départ (20 janvier 1946) du Général deGaulle, démissionne.

La deuxième Assemblée constituante est élue le 2 juin ; les communistes et les socialistes yperdent la majorité au profit du M.R.P..

Au lendemain du discours de Bayeux (16 juin 1946), où de Gaulle prône unexécutif fort, l'Assemblée désigne, le 19 juin, Georges Bidault comme président du Conseil.

Sous sa présidence, setient en juillet la conférence de Fontainebleau sur le Vietnam, puis de Dalat pour une Fédération indochinoise.

Le 13octobre 1946, un référendum adopte le deuxième projet de Constitution (qui crée deux assemblées).

Le 10novembre, les élections pour l'Assemblée nationale donnent 28,6 % des voix au parti communiste, qui redevient lepremier parti, 26,3 % au M.R.P., 17,9 % aux socialistes (en baisse).

Le 5 décembre, l'investiture est refusée àGeorges Bidault, qui sera remplacé par Léon Blum.D'où venait Georges Bidault, qui fut ainsi, pendant près de six mois, à la tête de la France ? Né à Moulins le 5octobre 1899, il avait été professeur agrégé d'histoire et éditorialiste du journal l'Aube.

Mobilisé en 1939, prisonnier,il s'était une fois revenu de captivité en 1941, engagé dans la Résistance.

En 1942, Jean Moulin l'avait fait entrer auC.N.R.

(Conseil national de la Résistance).

Après l'arrestation de Jean Moulin par la Gestapo, le 21 juin 1943,Georges Bidault lui succéda à la présidence du C.N.R.

Dans ces fonctions délicates il montra beaucoup d'habileté etréussit à maintenir, jusqu'à la Libération de Paris, une certaine unité d'action contre l'occupant allemand.

Le 25 août1944, il accueillit de Gaulle à l'Hôtel de Ville.

Le Général lui confia les Affaires étrangères dans son gouvernement,mais leurs relations restèrent aigres-douces.

Bidault participa à la fondation du M.R.P.

(Mouvement républicainpopulaire) et fut élu député de la Loire après avoir confié : «Nous ferons une politique de gauche avec un électoratde droite.» Le 22 janvier 1946, deux jours après le départ du général de Gaulle, le M.R.P.

accepta de jouer «le jeudes partis», d'où le tripartisme.

G.

Bidault redevint président du Conseil du 28 octobre 1949 au 24 juin 1950, puis futde nouveau ministre des Affaires étrangères en 1947-1948 et en 1953-1954.

Il a toujours eu le goût des formulesbrillantes sinon du paradoxe.

Défenseur de l'Alliance atlantique et de l'Europe supranationale, ses positions sur lesproblèmes coloniaux, en particulier indochinois, provoquèrent sa chute politique.. »

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