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Georg Ernst Stahl (1660-1734) L'oeuvre est plus connue que l'homme.

Publié le 22/05/2020

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STAHL Georg Ernst. Médecin et chimiste allemand. Né le 21 octobre 1660 à Anspach, mort à Berlin le 14 mai 1734. Il fut tout d’abord professeur de médecine à Iéna, puis, de 1693 à 1716, il enseigna la médecine et la chimie à Halle où il fit des recherches et des expériences de chimie; de là il se rendit à Berlin où il venait d’être nommé médecin du roi de Prusse. Il énonça la théorie du phlogistique qui était, pour lui, une substance bien définie, qui restait la même dans tous les corps qu’elle composait; la perte du phlogistique correspondait aux réactions d’oxydation, son accroissement aux réactions de réduction. Cette théorie fut en faveur parce qu’elle permettait d’interpréter les phénomènes chimiques, mais elle était fondamentalement erronée, dans la mesure où elle considérait comme des substances composées les métaux. Stahl expose ses idées sur les phénomènes de calcination et de combustion, et sur la nature des corps dans le Specimen Becherianum (1702) et dans les Fundamenta Chymiae (1723). On possède également de lui une Theoria medica vera (1707).

« Georg Ernst Stahl 1660-1734 L' œ uvre est plus connue que l'homme.

La théorie du phlogistique et la doctrine de l'animisme ont eu plus de retentissement que les particularités d'une existence facile à résumer : Georg Ernst Stahl a été considéré comme le plus grand médecin de son temps. Né à Anspach, en Franconie, le 21 octobre 1660, il étudie d'abord à Iéna.

Les livres de Becker sur la chimie l'attachent fortement à cette science.

Reçu docteur en médecine en 1684, il obtient, trois ans plus tard, la place de médecin de la Cour de Weimar. En 1694, F.

Hoffmann, plus attentif à la valeur du jeune savant que jaloux d'un adversaire dressé contre ses conceptions mécaniciennes, le fait nommer professeur à l'Université de Halle.

Il ne quittera cette ville qu'en 1716, appelé à la Cour de Berlin comme médecin du roi de Prusse.

Il est bientôt conseiller aulique et membre de l'Académie des sciences. Sa célébrité est fondée.

Plus de trois cents ouvrages permettent de suivre l'évolution de ses idées et les polémiques qu'il doit soutenir pour les défendre.

Au premier rang de ses contradicteurs figurent Leibnitz et F.

Hoffmann.

Plus tard, s'il trouve encore des opposants parmi les médecins, il ne manquera jamais d'apologistes dans le camp des philosophes.

La portée de ses théories justifie la vogue qui les a sauvées de l'oubli. Comme chimiste, il admet que les corps combustibles résultent de l'association de certaines substances avec une sorte de fluide, le phlogistique, susceptible de se dissiper avec chaleur et lumière. Cette théorie, adoptée par trois générations de savants, sera ruinée par les découvertes de Lavoisier sur les oxydations, mais le chercheur français n'en considère pas moins Stahl comme un “ patriarche de la chimie ” et déclare qu'il a réalisé “ une sorte de révolution dans cette science ”. Ce ne sont pas des idées préconçues qui le guident.

Sa méthode est inductive.

En se ralliant à l'animisme, il ne se propose pas la réhabilitation d'une vieille doctrine, mais l'édification d'un système cohérent, basé sur l'observation des faits.

Descartes a fait de l'animal une machine. Les chimiatres et les iatromécaniciens admettent que la vie obéit aux seules lois de la matière. Stahl a étudié la chimie : la connaissance des minéraux ne lui est d'aucun secours pour expliquer l'être vivant.

L'harmonie de fonctions coordonnées vers une même fin lui paraît irréductible à la passivité des corps bruts.

Elle suppose l'intervention d'un principe immatériel.

Celui-ci ne saurait être que l'âme. Mais comment peut-elle présider à des phénomènes dont elle n'a pas conscience ? Le médecin-philosophe est amené à conclure qu'elle n'est pas seulement une entité pensante, mais une force végétative, une sorte de sagesse sans raisonnement.

Son animisme incline vers le vitalisme.

En réalité, Stahl n'est animiste ni à la façon de ses prédécesseurs, ni comme le. »

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