Gabon (1997-1998)

« Gabon 1997-1998 Le Gabon a dû faire face à un contexte régional particulièrement troublé.

Le Zaïre puis le Congo se sont embrasés en 1997.

Avec ce dernier, le Gabon a eu un rôle diplomatique central à travers le Comité international de médiation sur la crise congolaise, dirigé par le président Omar Bongo, qui réunissait plusieurs chefs d'État africains. Les élections législatives partielles d'août 1997 ont vu le Parti démocratique gabonais (PDG) renforcer sa majorité parlementaire.

Fort de cette prééminence électorale, le gouvernement s'est résolu à demander une assistance internationale pour garantir la transparence de la prochaine élection présidentielle de décembre 1998.

De même, il a institué, le 15 avril 1998, un Conseil national de la démocratie (CND) réunissant, entre autres, tous les chefs des partis politiques représentés au Parlement.

L'économie, avec un taux de croissance de 4,5 % en 1997, a été marquée par le succès de la mise en vente dans le public d'une partie des actions de la SEEG (Société d'énergie et d'eau du Gabon), première société parapublique gabonaise privatisée.

Dans le cadre de la libéralisation du secteur minier et de la promotion de l'offshore profond, le gouvernement a maintenu sa politique de diversification des partenaires économiques.

Quant au marché du bois, il a dû subir, début 1998, le contre-coup de la crise monétaire et financière en Asie, continent qui représentait 60 % des exportations de bois gabonais en 1997.. »