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FRANÇOIS II

Publié le 16/05/2020

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« FRANÇOIS II (1544-1560) A la mort d'Henri II, (1559) son fils, François II, né le 19 janvier 1544, appelé à lui succéder, est majeur.

Mais lejeune souverain n'a que quinze ans.

Son enveloppe physique d'adolescent maladif et trop grand cache un espritdéséquilibré, une timidité coupée de sombres fureurs.

Son inexpérience, plus encore que la faiblesse de sa santé —sa grosse tête, ses membres grêles, ses abcès toujours renaissants, révèlent son rachitisme —, l'empêche d'exercerlui-même le pouvoir.

A un moment où la reine mère, Catherine de Médicis, reste encore habilement confinée dansson effacement, c'est son épouse, la reine Marie Stuart (1542-1587), qui, méprisant la «banquière», la«marchande», désigne les deux hommes appelés à gérer les affaires au nom de François II.

Il s'agit de ses deuxoncles, durs et subtils, François et Charles de Lorraine, appartenant à la puissante famille des Guise.A peine au pouvoir, les Guise s'empressent d'écarter tous les conseillers et les favoris du règne précédent.

Ilss'aliénèrent ainsi les puissantes familles des Montmorency et des Bourbons.

Les persécutions contre les protestants,les «mal-servans» de la religion, continuent avec une vigueur nouvelle.

Rapidement, une étrange alliance se nouecontre la tyrannie des Guise.

Elle réunit Antoine de Bourbon, le prince de Condé et plusieurs chefs protestants.

Laconjuration, qui finit par grouper près de cinq cents gentilshommes, doit, à l'occasion d'un séjour de la cour àAmboise, libérer le roi de son entourage, rétablir l'autorité des grands et déboucher sur une détente religieuse.

Maisle complot est éventé, la réaction des Guise brutale et rapide.

Le «tumulte» d'Amboise (mars 1560) se solde par unesévère répression qui épargne cependant les membres de la haute noblesse.La conjuration, qui traduit l'influence dangereuse exercée par les Guise, donne à Catherine de Médicis l'occasion derenforcer son influence.

Sur les conseils du nouveau chancelier, Michel de L'Hospital, elle tente, à l'assemblée deFontainebleau (août 1560), de rétablir l'autorité de la monarchie sur les grands et d'aboutir à -un compromis entreles catholiques et les protestants, sur la base d'une large tolérance.

La tentative est prématurée.

Les luttesreligieuses reprennent et les Guise se heurtent avec une violence nouvelle aux Bourbons et au roi de Navarre.

C'estalors que la maladie de François II va tout changer.

Parlant en reine, Catherine de Médicis oblige les grands àconclure la paix.

A la mort de son fils, le 5 décembre 1560, elle, est prête à assumer la régence de Charle IX et àprendre la direction des affaires.

Les Guise quittent le pouvoir.. »

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