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François GérardUn maître de la peinture d'Histoire.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 François Gérard Un maître de la peinture d'Histoire 1770-1837 François Gérard passe son enfance à Rome où son père est intendant de l'ambassadeur près le Saint-Siège.

Les richesses artistiques de la Ville éternelle ont sans doute éveillé sa vocation de peintre, qui se manifeste très tôt.

Dès son retour en France en 1 780, Gérard fréquente les ateliers de deux éminents professeurs, Pajou et Brenet.

En 1786, Gérard rencontre David et devient son élève.

Comme son maître, il s'enthousiasme pour les idées de 1789 et accepte un moment d'être juré au Tri­ bunal révolutionnaire de Paris, tout en poursuivant ses études.

En 1795, il expose son premier grand tableau, Béli­ saire, qui lui vaut la célébrité; puis, en 1796, c'est à Psyché de faire l'admira­ tion des amateurs.

Peu à peu, Gérard s'éloigne de l'inspira­ tion antique de David, ainsi que de la froideur relative du style classique, pour devenir portraitiste renommé de la famille impériale.

Il sait rendre vivantes les attitudes de ses personnages et don­ ner à leur visage une expression propre.

Gérard touche à la gloire lorsqu'il expo­ se, en 1810, La Bataille d'Austerlitz qui fascine Napoléon.

Ce dernier ordonne à nombre de soldats et d'officiers, qui ne se trouvaient pas à ses côtés le 2 décem­ bre 1805, de contempler le tableau: «Al­ lez voir, Messieurs, comme nous étions à Austerlitz!» Ainsi Gérard est-il promu officiellement peintre d'Histoire.

A ses portraits célèbres de Moreau, de Talley­ rand, de Mme Récamier et des digni­ taires du premier Empire, il ajoutera, après la Restauration, ceux d' Alexan­ dre I•', du roi de Prusse et de Welling­ ton.

Rallié en effet aux Bourbons, il exé­ cute les portraits de l'ensemble de la famille royale sous Louis XVIII et Charles X, comme sous Louis-Philippe.

On lui doit ainsi quelque 300 portraits historiques.

Outre La Bataille d'Austerlitz, Gérard est également l'auteur de plusieurs gran­ des compositions, dont L'Entrée d'H en­ ri IV à Paris (1817), commandée par Louis XVIII, Le Sacre de Charles X à Reims, exposé en 1829, et Le Duc d'Orléans (Louis-Philippe) acceptant la lieutenance générale du royaume.

L'inspiration généralement classique du style de Gérard ne l'empêche pas de subir 1 'influence de la sensibilité préro­ mantique, perceptible dans sa célèbre Corinne au Cap Misère, qui emprunte ses traits à Mme de Staël, et dans son Ossian de 1810.

A l'époque où la photo­ graphie n'existait pas encore, le baron Gérard, grâce au rendu parfait du détail authentique, nous permet de mieux comprendre les faits et les hommes des trente premières années du XIX• siècle. 2 / 2. »

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