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PEINTURE: François Rude (1784-1855)

Publié le 09/12/2021

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Une inspiration neuve. François Rude voit le jour à Dijon le 4 janvier 1784. Il doit embrasser très jeune la profession de son père, un poêlier-fumiste, qu'il aide dans l'atelier familial. Vers l'âge de 16 ans, attiré par les arts, Rude obtient de suivre les cours de l'Ecole des beaux-arts de Dijon. Il est l'élève de Devosge qui lui fait découvrir l'art antique. D'évidentes dispositions pour la sculpture lui valent d'entrer, en 1807, dans l'atelier parisien du très académique Cartellier. En 1809, il obtient le second grand prix et, trois ans plus tard, le premier grand prix de Rome. Les circonstances politiques l'empêchent de rejoindre la Villa Médicis et l'artiste reste en France où son travail séduit le directeur des musées impériaux qui lui confie quelques commandes. Ses opinions bonapartistes obligent Rude à s'exiler à Bruxelles après les Cent-Jours. Commencent des années difficiles pendant lesquelles il doit parfois sacrifier son art à des besognes alimentaires. Toutefois, grâce à l'appui de David, exilé également, il obtient quelques commandes officielles parmi lesquelles un buste du roi Guillaume et des bas-reliefs pour le château de Tervuren. Le sculpteur rentre en France en 1827. Son Mercure rattachant sa talonnière (1828) éveille l'intérêt du public. La manière de l'artiste évolue et il se détache peu à peu de l'académisme. En 1833, il expose un Petit Pêcheur napolitain jouant avec une tortue qui rompt avec la tradition par la grâce d'une pose inhabituelle.

« François Rude (1784-1855) Une inspiration neuve.

François Rude voit le jour à Dijon le 4 janvier 1784.

Il doit embrasser très jeune la professionde son père, un poêlier-fumiste, qu'il aide dans l'atelier familial.

Vers l'âge de 16 ans, attiré par les arts, Rude obtientde suivre les cours de l'Ecole des beaux-arts de Dijon.

Il est l'élève de Devosge qui lui fait découvrir l'art antique.D'évidentes dispositions pour la sculpture lui valent d'entrer, en 1807, dans l'atelier parisien du très académiqueCartellier.

En 1809, il obtient le second grand prix et, trois ans plus tard, le premier grand prix de Rome.

Lescirconstances politiques l'empêchent de rejoindre la Villa Médicis et l'artiste reste en France où son travail séduit ledirecteur des musées impériaux qui lui confie quelques commandes.

Ses opinions bonapartistes obligent Rude às'exiler à Bruxelles après les Cent-Jours.

Commencent des années difficiles pendant lesquelles il doit parfois sacrifierson art à des besognes alimentaires.

Toutefois, grâce à l'appui de David, exilé également, il obtient quelquescommandes officielles parmi lesquelles un buste du roi Guillaume et des bas-reliefs pour le château de Tervuren.

Lesculpteur rentre en France en 1827.

Son Mercure rattachant sa talonnière (1828) éveille l'intérêt du public.

Lamanière de l'artiste évolue et il se détache peu à peu de l'académisme.

En 1833, il expose un Petit Pêcheurnapolitain jouant avec une tortue qui rompt avec la tradition par la grâce d'une pose inhabituelle.Le gouvernement confie bientôt à Rude la réalisation du haut-relief de la façade orientale de l'Arc de triomphe.

Pource Départ des volontaires de 1792, l'artiste trouve une veine nouvelle, d'une fougue toute romantique.

«Toutes leslois traditionnelles de la plastique et de l'art du relief éclatent devant cette hardiesse; c'est l'esprit de la Révolutiondevenu forme, un chant de combat, comparable à La Marseillaise», écrira G.

Pauli à propos de cette œuvre.

S'ilpratique tous les genres, Rude excelle dans le monumental.

La statue de Monge à Beaune, le tombeau de Cavaignacau cimetière Montmartre, le Napoléon s'éveillant à l'immortalité à Fixin, la statue de Ney du carrefour del'Observatoire comptent parmi ses œuvres les plus remarquables.

A la différence de ses contemporains, Rude sculpted'après des modèles vivants en s'appuyant sur une réelle connaissance de l'anatomie et trouve volontiersl'inspiration dans les événements de son siècle.

Dans les dernières années de sa vie — il s'éteindra en 1855 —, ilrevient toutefois au style académique.

Peut-être se souvient-il que La Marseillaise de l'Arc de triomphe a été,malgré sa beauté, vivement critiquée par les tenants du goût officiel.. »

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