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François de La RochefoucauldLe grand moraliste du XVIIe siècle.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 François de La Rochefoucauld Le grand moraliste du XVIIe siècle 1613-1680 François, prince de Marcillac, puis sixième duc de La Rochefoucauld, naît à Paris, d'une puissante maison angou­ moise dont la noblesse remonte au x• siècle; elle descend des Lusignan et s'est alliée aux Bourbons.

Epoux à 15 ans d'Andrée de Vivonne qui lui donne huit enfants, brillant officier dès l'âge de 16 ans, le jeune Marcillac se distingue sur les champs de bataille, en Savoie et à Corbie; il refuse d'être «mestre» de camp sous les ordres de Richelieu dont il hait la politique d'abaissement des grands.

Il refuse aussi les hautes charges que lui offre Mazarin.

Il est de toutes les cabales et de tous les complots; il intri­ gue d'abord aux côtés de la duchesse de Chevreuse, amie de la reine Anne; puis, entraînant la duchesse de Longueville dans le «parti des mécontents», il joue, à partir de 1648, un rôle majeur dans la Fronde des princes: il dirige le siège de Bordeaux contre les armées royales et, avec le Grand Condé, participe au com­ bat de Bléneau et au siège de Paris contre Turenne.

A la fameuse bataille de la porte Saint-Antoine, il est grièvement blessé et manque de perdre la vue.

Après l'amnistie de 1653, François de La Rochefoucauld se retire de la vie publique.

A l'homme d'action succède l'homme de pensée.

Il commence la ré­ daction de ses Mémoires qui paraîtront en 16u2; il fréquente la société galante et littéraire des salons et se lie avec Mme de Sablé, célèbre précieuse et ancienne frondeuse.

A partir de 1665, il noue avec Mme de La Fayette une amitié que retiendra l'histoire littéraire; en effet, La Rochefoucauld a sans doute pris une grande part à la composition de La Princesse de Clèves, le chef-d'œuvre de son amie.

En 1664, La Rochefoucauld publie à Leyde, en édition préoriginale, ses Ré­ flexions ou Sentences et Maximes mora­ les, sans nom d'auteur.

Cinq autres édi­ tions suivront à Paris du vivant de La Rochefoucauld, chacune d'entre elles étant revue et augmentée.

La dernière compte 504 Maximes.

A sa mort, il en laisse encore une centaine inédites.

Il a commencé à rédiger ces Maximes en 1660; dès leur première publication, elles font scandale, car l'auteur est vite identifié.

Pour la première fois, on voit un duc et pair se mêler d'écrire; de plus, sous pré­ texte de morale, il attaque les usages couramment admis et les comporte­ ments hypocrites de sa classe; en effet, sa jeunesse tumultueuse l'a laissé sans illusions sur le courage des hommes, la vertu des femmes, l'amitié, l'honneur, la piété; amer et mélancolique, le duc de La Rochefoucauld hait et méprise toute fausseté; il s'exprime en sentences d'une limpidité et d'une concision exemplaires, qui le classent parmi les grands prosa­ teurs français. 2 / 2. »

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