Databac

François Arago (1786-1853)

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : François Arago1786-1853Fondateur d'une grande famille politique, spécifiquement républicaine, deux de Ce document contient 247 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


Physicien astronome et homme politique français. Polytechnicien puis secrétaire du Bureau des longitudes, il partit avec Biot pour l'Espagne achever la mesure du méridien terrestre en 1806 ; il fut arrêté comme espion et emprisonné et ne revint qu'en juill. 1809. Quelques mois plus tard, il fut élu, à vingt-trois ans, membre de l'Académie des sciences, puis professeur à l'École polytechnique. En 1830 il devint directeur du Bureau des longitudes et de l'Observatoire de Paris. À partir de 1830, il s'engagea en politique ; député des Pyrénées-Orientales, membre du conseil municipal de Paris, il demeura toujours un ardent républicain. En 1848, il fut membre du gouvernement provisoire et signa l'acte d'abolition de l'esclavage. Après le coup d'État de 1851, il abandonna la politique et refusa de prêter serment à Napoléon III.

« François Arago 1786-1853 Fondateur d'une grande famille politique, spécifiquement républicaine, deux de ses frères s'illustrant à ses côtés : Jean (1788-1836), qui participera à la lutte pour libérer le Mexique de la domination espagnole, et Etienne (1802-1892), directeur des Postes sous le gouvernement provisoire de 1848, qui créera le timbre-poste, sera député puis exilé et deviendra maire de Paris en 1870.

Mais François est celui qui, dès la Restauration, fonde la légende familiale : physicien et astronome illustre (ses cours à l'Observatoire restent célèbres), il sera député à partir de 1830, dans les rangs de l'opposition républicaine, et on le retrouvera dans toutes les grandes crises des régimes.

Voisin de Chateaubriand qui lui donnait le bras aux obsèques d'Armand Carrel et sur qui il aura peut-être quelque influence dans la vieillesse de l'écrivain, il sera pendant cinquante jours le chef de l'État issu de la Révolution du 24 février 1848 en qualité de président de la Commission exécutive, puis, ministre de la Guerre et de la Marine, il contribuera fortement à l'abolition de l'esclavage aux colonies.

Dans les assemblées de la monarchie de Juillet, il avait défendu les inventions nouvelles (doguerréotype, télégraphe électrique, chemins de fer) et exercé à cet égard une influence certaine.

Le Second Empire venu, il quitte la vie politique et refuse de prêter serment à Napoléon III.

La dynastie se poursuivra avec son fils Emmanuel (1812-1896) qui est, dès 1839, le défenseur de Barbès et qui sera, en 1848, commissaire de la République à Lyon.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles