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François Arago

Publié le 15/05/2020

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« Né dans les Pyrénées-Orientales.

Envoyé en Espagne avec Biot, réunit la méridienne de Dunkerque-Barcelone aux Baléares, 1808 ; chassé d'Espagne par la guerre, réfugié à Alger, repris par les Espagnols,délivré à la demande du Dey d'Alger, échoue à Bougie, échappe aux Anglais et finit par rentrer en France.A été député sous la Monarchie de Juillet et ministre après la Révolution de 1848.

A découvert en 1811 lapolarisation chromatique en regardant à travers un spath dans une lunette dont une lentille était de cristalde roche et inventé le polariscope.

Ami intime de Fresnel, a étudié avec lui les phénomènes de lumièrepolarisée, mesuré les indices de réfraction des gaz et contribué à affermir la théorie des ondulations.

AvecBiot, a déterminé le pouvoir réfractif des différents gaz, 1806 ; avec Dulong, les propriétés réfractives etdispersives des liquides et de leurs vapeurs, 1816 ; avec Ampère, les lois de l'électromagnétisme, adécouvert le magnétisme de rotation, 1826.

Auteur d'un micromètre à double réfraction, 1847.

A organisél'expérience décisive pour la théorie des ondulations de la comparaison des vitesses de la lumière dansl'air et dans l'eau que devait réaliser Fizeau avec un miroir tournant à 1 000 tours par seconde, construitpar Becquet. François Arago (1786-1853) Un savant généreux.

François-Dominique Arago est originaire des Pyrénées-Orientales.

Après avoir accompli desolides études à Perpignan, il se classe, à 17 ans, au premier rang du concours d'entrée à Polytechnique.

Sesdispositions scientifiques plus qu'évidentes séduisent l'élite savante.

En 1805, il est nommé, sur recommandation deLaplace, secrétaire du Bureau des longitudes.

Devenu, l'année suivante, grâce à la protection de Monge, l'adjoint deBiot, il achève la mesure de l'arc méridien de Barcelone aux Baléares.

Mais la guerre d'Espagne éclate et le jeunesavant, pris dans la tourmente, ne peut regagner Paris qu'en 1809.

L'Académie des sciences l'accueille malgré sajeunesse.

Admis dans la société d'Arcueil qui se réunit autour de Laplace et de Berthollet, il est nommé professeurde géométrie descriptive à Polytechnique.

En 1816, il devient directeur de l'Observatoire de Paris et occupera ceposte pendant vingt ans.

Arago se passionne pour les questions les plus variées; en relation avec les savants lesplus éminents, il est au cœur même de l'essor scientifique du XIXe siècle.

Il travaille avec Biot sur la réfraction de lalumière et élargit cette étude aux gaz, aux liquides et aux solides; il découvre la polarisation rotatoire et lapolarisation chromatique; il se fait l'ardent défenseur de la théorie ondulatoire de la lumière proposée par Fresnel; ildécouvre la magnétisation du fer par le courant électrique et contribue inlassablement à éclaircir d'innombrablesproblèmes de physique.

Astronome talentueux, il découvre la chromosphère et établit la mesure des planètes.

A sesqualités de chercheur s'ajoute un sens exceptionnel de la vulgarisation; ses cours d'astronomie populaire attirent unpublic nombreux.Des idées généreuses poussent ce scientifique vers la politique: de 1830 à 1848, il est député des Pyrénées-Orientales et siège à l'extrême gauche.

Il plaide en faveur de l'enseignement public, défend la liberté de la presse etl'indépendance du Parlement, intervient en faveur de grands projets (chemins de fer, canaux ou télégrapheélectrique).

Sa popularité lui vaut d'être porté au gouvernement provisoire en 1848; il y détient les portefeuilles dela Guerre et de la Marine; à ce titre, il signe le décret abolissant l'esclavage, préparé par Schœlcher; en mai, ilpréside la Commission exécutive.

Les journées de juin, pendant lesquelles il marche contre les barricades, l'affectentprofondément.

En 1852, il refuse de prêter serment à Napoléon III et s'éteint l'année suivante.. »

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