Francisco Luis Bernárdez1900-1979Né et mort à Buenos Aires en Argentine.

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BERNÂRDEZ Francisco Luis. Poète argentin. Né à Buenos Aires le 5 octobre 1900. De 1920 à 1925, il vit en Espagne et au Portugal, où il s’adonne à la peinture. De retour dans son pays, il devient directeur de la revue Proa et entre à l’Académie Argentine des Lettres. Il vit ensuite retiré a la campagne dans la province de Buenos Aires. Son œuvre, assez abondante, n’a pratiquement pas été traduite en français; elle s apparente d’une certaine manière à celle de Paul Claudel. Ses premiers recueils — Lever [Orto, 1922], Bazar (1922), Kindergarten (1924) et Alcandara (1925) — sont marqués par l’influence des « Ultraistes » : Bernârdez écrit alors une poésie heurtée, aux rythmes durs. Mais son évolution personnelle vers le catholicisme et plus particulièrement vers le thomisme le conduit à préférer une forme d’écriture plus classique et plus équilibrée, partagée entre le sonnet et le verset. Le Vaisseau [1935] est un grand poème théologique. Ciel de terre [1937], La Cité sans Laure [1938], Les Poèmes élémentaires (1942), Les Poèmes de chair et d’os [1943], Le Rossignol [1945], La Fleur [La Flor, 1951], et enfin Coupe d’eau [1963], témoignent d’une profonde religiosité et d’un grand amour de la terre natale. On a pu ranger Francisco Luis Bernàrdez dans la famille poétique de saint Jean de la Croix, Lope et les troubadours ibériques.