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France (1983-1984): Un difficile pari

Publié le 15/09/2020

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« France 1983-1984 Un difficile pari Mars 1983: les mesures qui accompagnent la troisième dévaluation réalisée depuis mai 1981 apparaissent sévères: emprunt forcé sur les revenus moyens et élevés, prélèvement de 1% sur le revenu imposable, hausse anticipée des tarifs publics, économies sur les dépenses de la Sécurité sociale, économies sur les dépenses de l'État, des collectivités territoriales et des entreprises nationales, encouragements nouveaux à l'épargne.

Des limitations sont apportées aux attributions de devises pour le tourisme hors zone franc.

L'objectif est de limiter la consommation privée et collective, afin de réduire l'ensemble des déficits publics et extérieurs, au prix s'il le faut, du ralentissement de l'activité économique. Une rigueur renforcée Avril 1984: après le renversement de la politique des charbonnages (réduction de la production et des effectifs), le gouvernement annonce son plan de réorganisation du secteur sidérurgique ; outre les fermetures totales ou partielles, déjà décidées en 1982, d'usines dans le Nord, dans les Ardennes et en Lorraine, deux nouvelles fermetures sont annoncées: celle de Rombas-Gandrange (où le train universel ne sera pas construit) et celle d'Ugine-Acier à Fos ; le passage à l'acier électrique est décidé à Longwy et Neuves-Maisons.

Avec l'objectif de mettre fin aux pertes de ce secteur maintenant nationalisé, le choix a été fait de supprimer 21 000 à 27 000 emplois, les mesures d'accompagnement, industrielles et sociales, devant éviter les licenciements et limiter l'ampleur du chômage. Ainsi, 1983 apparaît en France comme l'année de la rigueur renforcée.

La croissance, modérée en 1982 (2%), a encore fléchi en 1983 (+0,9%).

La croissance des salaires s'est également ralentie, alors que celle des prix restait du même ordre que l'année précédente (un peu plus de 9%), malgré l'objectif gouvernemental de descendre à 8%.

Le pouvoir d'achat de nombreux salariés a été atteint, mais, dans l'ensemble, celui des plus démunis (familles populaires, personnes âgées et titulaires de bas salaires) a été sauvegardé.

Le déséquilibre des comptes publics et sociaux a été réduit, et le déficit budgétaire, qui devait être maintenu à 3% du PNB, est resté, à 3,3% du PNB, très modéré.

Le volume des importations s'est stabilisé (800 milliards de francs en 1983 contre 758 en 1982), tandis que les exportations ont progressé nettement (695 milliards contre 606 en 1982) ; ainsi le déficit commercial a-t-il pu être réduit de 151 milliards de francs en 1982 à 105 en 1983. Dans un premier temps, ce plan de rigueur a permis de freiner et de limiter l'alourdissement de l'endettement extérieur (30 milliards de dollars fin 1981, 50 fin 1982, 70 fin 1983, d'après la presse, les estimations officielles étant plus faibles), et donc, fondamentalement, de sauvegarder la capacité de la France de parler, de proposer et de peser en Europe et dans le monde. Mais surtout, le choix de la rigueur était le seul possible dès lors que la. »

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