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Fouquier-TinvilleLa «hache de la Convention».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 F ouquier- Tin ville La «hache de la Convention)) Né en 1746 à Hérouël, dans l'actuel dé­ partement de l'Aisne , Antoine Quentin Fouquier-Tinville fait ses études dans le nord de la France, à Saint-Quentin.

Il y apprend le droit et vient exercer à Paris les fonctions de procureur du Châtelet.

Ses détracteurs prétendent qu'il a mené dans la capitale une vie de débauché; on sait seulement qu'il a écrit des vers, notamment un poème adressé à Louis XVI en 1781.

Quand éclate la Révolution, il est com­ missaire dans le quartier parisien de Saint-Merry .

Comme membre de la Commune de Paris, il participe à la journée du 10 août 1792, qui voit la chute de la royauté.

Robespierre, Dan­ ton et Camille Desmoulins sont parmi ses amis.

Devenu substitut du procureur auprès du tribunal criminel de Paris, il fait offi­ ce, sous la Terreur, d'accusateur public devant le Tribunal révolutionnaire.

Pen­ dant dix-sept mois, il prononce réquisi­ toire sur réquisitoire: il enverra quelque 2000 personnes à l'échafaud.

Pourtant, Fouquier-Tinville n'est appa­ remment pas un homme cruel; il mène une vie rangée avec sa femme et ses enfants, mais il est avant tout un juriste qui se soumet sans condition aux autori­ tés en place, ce qui le rend à la fois intraitable et redoutable.

Sous la Ter­ reur, il applique les textes en vigueur et les directives des Comités de Salut public et de sûreté générale, avec une impassibilité qu'on prendra pour de l'insensibilité .

Il fait aussi preuve de grandes qualités oratoires.

C'est avec sang-froid, sans jamais se poser de cas 1746-1795 de conscience , qu'il fait exécuter Marie­ Antoinette, Philippe Egalité, Mme Ro­ land, mais encore, au lendemain du 9-Thermidor, ses amis de la veille, Ro­ bespierre, Couthon, Saint-Just, Lebas.

Pourtant, il est arrêté quatre jours plus tard lorsque Fréron demande que Fouquier-Tinville «aille cuver aux Enfers le sang qu'il a versé».

Au terme d'un procès de quarante jours, durant lequel on a entendu plus de 400 témoins, Fouquier- Tin ville est condam­ né à mort, le 7 mai 1795, et exécuté en place de Grève sous les huées des Pari­ siens.

Il n'a cessé, au cours du procès, de clamer son innocence: «Je n'ai été que la hache de la Convention.

Punit-on la hache?» L'HISTOIRE VIVANTE A la mort de Fouquier- Tinville, une chanson est composée sur l'air de La Carmagnole, dont voici deux strophes: Fouquier- Tinville avait promis (bis) De guillotiner tout Paris {bis) Mais il en a menti, Car il est raccourci.

Ce monstre fit assassiner (bis) Souvent même sans les juger (bis) Vieillards,femmes, enfants, Jeunes adolescents. 2 / 2. »

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